| Soleil | |
Une éruption solaire vue en ultraviolet avec de fausses couleurs. | |
| Données observées | |
|---|---|
| Demi-grand axe de l’orbite de la Terre (1 ua) | 149 597 870 km |
| Magnitude apparente | -26,832 |
| Magnitude absolue | 4,74 |
| Caractéristiques orbitales | |
| Distance du centre de la Voie lactée | 2,52 × 1017 km (8,2 kpc) |
| Période galactique | 2,26 × 108 années |
| Vitesse | 217 km/s |
| Caractéristiques physiques | |
| Diamètre moyen | 1 392 684 km |
| Rayon équatorial | 696 342 km |
| Circonférence équatoriale | 4,379 × 106 km |
| Aplatissement aux pôles | 9 × 10-6 |
| Surface | 6,087 7 × 1012 km2 |
| Volume | 1,412 × 1018 km3 |
| Masse (M☉) | 1,988 5 × 1030 kg |
| Masse volumique | |
| - moyenne | 1 408 kg/m3 |
| - au centre | 150 000 kg/m3 |
| Gravité à la surface | 273,95 m/s2 |
| Vitesse de libération | 617,54 km/s |
| Température | |
| - au centre | 15,1 MK |
| - à la surface | 5 772 K (température effective ; entre 3 500 °C (taches solaires) et 5 900 °C localement) |
| - couronne, | 1 000 000 K |
| Flux énergétique | 3,826 × 1026 W |
| Type spectral | G2 V |
| Métallicité | Z = 0.0122 |
| Âge | 4,57 Ga |
| Rotation | |
| Inclinaison de l’axe | |
| / plan de l’écliptique | 7,25° |
| / plan galactique (Voie lactée) | 67,23° |
| Ascension droite du pôle nord | 286,13° |
| Déclinaison du pôle nord | 63,87° |
| Vitesse, latitude 0° | 7,008 17 km/h |
| Période de rotation | |
| - latitude 0° | 24 j |
| - latitude 30° | 28 j |
| - latitude 60° | 30,5 j |
| - latitude 75° | 31,5 j |
| - moyenne | 27,28 j |
| Composition photosphérique (en masse) | |
| Hydrogène | 73,46 % |
| Hélium | 24,85 % |
| Oxygène | 0,77 % |
| Carbone | 0,29 % |
| Fer | 0,16 % |
| Néon | 0,12 % |
| Azote | 0,09 % |
| Silicium | 0,07 % |
| Magnésium | 0,05 % |
| Soufre | 0,04 % |
| Nickel | Inconnu |
| modifier | |
Le Soleil est l’étoile de type naine jaune du Système solaire, qui se situe dans le bras d'Orion, à environ 8 kpc (∼26 100 al) du centre galactique de la galaxie Voie lactée. Il orbite autour du centre galactique en une année galactique de 225 à 250 millions d'années. Autour de lui gravitent de nombreux objets, dont la Terre (à la vitesse de 30 km/s), sept autres planètes, au moins cinq planètes naines, de très nombreux astéroïdes et comètes (notamment dans la ceinture d'astéroïdes et la ceinture de Kuiper). Le Soleil représente à lui seul environ 99,854 % de la masse du système planétaire ainsi constitué, Jupiter représentant plus des deux tiers du reste.
Présentation
Dans la classification astronomique, cette étoile de type naine jaune, de près de 1,4 million de kilomètres de diamètre pour une masse d'environ 2 × 1030 kg, est essentiellement composée d’hydrogène (74 % de la masse ou 92 % du volume) et d’hélium (25 % de la masse ou 8 % du volume) à l'état plasma.
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Représentation d'artiste du Système solaire. -
Représentation d'artiste du Système solaire. -
Rapport de taille entre le Soleil et les (planètes du Système solaire).
L'énergie solaire transmise par le rayonnement solaire rend possible la vie sur Terre. Sa lumière permet la photosynthèse et l'énergie thermique qu'il apporte maintient une température en surface permettant la présence d'eau à l'état liquide.

Le rayonnement ultraviolet contribue à la désinfection naturelle des eaux de surface et à y détruire certaines molécules indésirables (quand l'eau n'est pas trop turbide). La polarisation de la lumière solaire (ou lunaire, de nuit), par des matériaux tels que l'eau ou les cuticules végétales, est utilisée par de nombreuses espèces pour s'orienter,.
Le rayonnement solaire est aussi responsable des climats et de la plupart des phénomènes météorologiques observés sur la Terre. En effet, le bilan radiatif global de la Terre est tel que l'énergie thermique à la surface de la Terre est en moyenne à 99,97 ou 99,98 % d’origine solaire. Comme pour tous les autres corps, ces flux thermiques sont continuellement émis dans l’espace, sous forme de rayonnement thermique infrarouge ; la Terre reste ainsi en (équilibre dynamique).
Le demi-grand axe de l’orbite de la Terre autour du Soleil, couramment appelé « distance de la Terre au Soleil », égal à 149 597 870 700 ± 3 m, est la définition originale de l’unité astronomique (de symbole « au »). Il faut 8 minutes et 19 secondes pour que la lumière du Soleil parvienne jusqu’à la Terre.
Symboles
Le symbole astronomique et astrologique du Soleil est un cercle avec un point en son centre : .
Étymologie
Le mot soleil est issu du gallo-roman *SOLICULU, forme du latin populaire *soliculus (non attesté), diminutif du latin classique sol, solis désignant l’astre et la divinité. Le latin sol se poursuit dans la plupart des langues romanes : italien sole, espagnol, portugais et catalan sol.
Caractéristiques générales
Composition chimique
Le Soleil est une (étoile) naine jaune qui se compose de 74 % d’hydrogène (soit 92 % de son volume), de 25 % d’hélium (8 % de son volume) et d’une fraction d’éléments plus lourds. Les éléments réfractaires observables à la surface du Soleil ont une abondance inférieure à celle observée dans la plupart des étoiles ayant des caractéristiques comparables. Cet écart de composition serait dû à la formation précoce de Jupiter qui aurait isolé des poussières réfractaires loin du Soleil plutôt qu'à une capture par les planètes telluriques.
Type spectral
Le Soleil est de type spectral G2 V. « G2 » signifie qu’il est plus chaud (5 770 kelvins en surface environ) et plus brillant que la moyenne, avec une couleur jaune tirant sur le blanc. Son spectre renferme des bandes de métaux ionisés et neutres, ainsi que de faibles bandes d’hydrogène. Le suffixe « V » (ou « classe de luminosité ») indique qu’il évolue actuellement, comme la majorité des étoiles, sur la séquence principale du diagramme de Hertzsprung-Russell : il tire son énergie de réactions de fusion nucléaire qui transforment, dans son noyau, l'hydrogène en hélium, et se trouve dans un état d’équilibre hydrostatique, ne subissant ni contraction, ni dilatation continuelles.
Situation dans la Voie lactée
Il existe dans la Voie lactée plus de 100 millions d’étoiles de type spectral identique, ce qui fait du Soleil une étoile assez ordinaire, bien qu’il soit en fait plus brillant que 85 % des étoiles de la Galaxie, qui sont en majorité des naines rouges.
Le Soleil gravite autour du centre de la Voie lactée, dont il est distant d’environ 26 673 années-lumière. Sa période de révolution galactique est d’environ 220 millions d’années et sa vitesse d'environ 250 km/s, équivalente à une année-lumière tous les 1 400 ans environ, ou une unité astronomique tous les huit jours,,.
Dans cette révolution galactique, le Soleil, comme les autres étoiles du disque, a un mouvement oscillant autour du plan galactique : l’orbite galactique solaire présente des ondulations sinusoïdales perpendiculaires à son plan de révolution. Le Soleil traverserait ce plan tous les 30 millions d’années environ, d’un côté puis de l’autre — sens Nord-Sud galactique, puis inversement — et s’en éloignerait au maximum de 230 années-lumière environ, tout en restant dans le disque galactique. La masse du disque galactique attire les étoiles qui auraient un plan de révolution différent de celui du disque galactique.
Actuellement, le Système solaire se situerait à 48 années-lumière au-dessus (au nord) du plan galactique et en phase ascendante à la vitesse de 7 km/s.
Révolution et rotation
Le Soleil tourne autour du barycentre du Système solaire (mouvement de révolution), ce dernier se situant dans les années 2000 à un peu plus d'un rayon solaire du centre de l'étoile (donc légèrement à l'extérieur du Soleil), en raison de la masse de Jupiter (environ un millième de la masse solaire) et des autres planètes géantes.
Le Soleil tourne également sur lui-même (mouvement de rotation), avec une période de 27 jours terrestres environ. En réalité, n’étant pas un objet solide, il subit une rotation différentielle : il tourne plus rapidement à l’(équateur) (25 jours) qu’aux pôles (35 jours). Déduite des modes de vibration de gravité, la vitesse de rotation du cœur a pu aussi être déterminée : un tour par semaine environ, soit 3,8 fois plus vite que les couches extérieures et intermédiaires,.
Histoire naturelle
Formation
Le Soleil est une étoile âgée d'environ 4,57 milliards d’années, soit un peu moins de la moitié de son chemin sur la séquence principale. Il s'est formé 9,23 milliards d'années après le Big Bang, qui marque l'origine de l'Univers, il y a 13,8 milliards d'années. L'hypothèse des années 1970, selon laquelle une supernova serait à l'origine de l'effondrement de la nébuleuse qui a donné naissance au Soleil, n'est plus crédible. Une modélisation réalisée en 2012 propose un scénario en trois étapes pour expliquer la formation du Soleil et l'abondance de magnésium 26 et de nickel 60 dans les météorites. Ces éléments sont les produits de la décomposition de deux isotopes radioactifs (à la demi-vie relativement courte), nés dans les étoiles : l'aluminium 26 (demi-vie de 717 000 ans) et le fer 60 (demi-vie de 2,6 Ma). Pour comprendre la présence de ces éléments dans la chimie du Soleil, il fallait imaginer une étape pour le fer 60 et une autre pour l'aluminium 26.

Environ 400 millions d'années (Ma) après le Big Bang, des nébuleuses s'effondrent et une première génération d'étoiles (± 5 000) naît. Après environ 5 Ma, les plus massives meurent en supernovas et dispersent leurs éléments, dont l'isotope fer 60. Après encore 2 Ma, un nuage contenant du fer 60 s'effondre et de nouvelles étoiles se forment. Cette seconde génération comprend des étoiles très massives (plus de 30 masses solaires) qui éjectent des vents contenant de l'aluminium 26. 100 000 ans plus tard, le vent d'une de ces étoiles très massives comprime la matière qui l'entoure. Il se forme une coquille de gaz et de poussières contenant du fer 60 et de l'aluminium 26, qui finit par s'effondrer et donner naissance, il y a 4,568 2 Ga, à une troisième génération d'étoiles : de quelques centaines à plusieurs milliers d'étoiles jumelles, parmi lesquelles le Soleil. Quelques millions d'années plus tard, l'étoile très massive à l'origine du processus meurt en supernova ; on l'appelle Coatlicue, qui signifie « mère du Soleil » dans la cosmogonie aztèque. Les sœurs du Soleil (à la composition chimique identique) se dispersent dans la Voie lactée. Le Soleil reste seul ; les astéroïdes qui l'entourent gardent la trace de sa généalogie sous la forme des dérivés du fer 60 et de l'aluminium 26 : le nickel 60 et le (magnésium 26).
Évolution
Actuellement, dans le cœur du Soleil, chaque seconde, environ 620 millions de tonnes d'hydrogène fusionnent pour produire environ 615,7 millions de tonnes d'hélium,. La différence de masse de 4,35 millions de tonnes, soit 0,7 % (une masse de l'ordre de celle de la pyramide de Gizeh), équivaut à l'énergie lumineuse produite, soit 4 × 1026 joules par seconde, ou watts. La part photonique migre lentement vers la surface solaire, par rayonnement et par convection, puis est émise dans l’espace sous forme de rayonnement électromagnétique (lumière, rayonnement solaire) et de flux de particules (vent solaire).

Le Soleil est dans sa phase linéaire, durant laquelle il épuise petit à petit ses réserves d’hydrogène. Sa luminosité augmente d’environ 7 % par milliard d’années, à mesure qu'augmente le rythme des réactions de fusion du fait de la lente contraction du cœur. Cette phase linéaire a débuté quand le Soleil était âgé d'environ 500 millions d'années et durera jusqu'à la rupture de l'équilibre hydrostatique. Le Soleil était donc moins brillant dans le passé et sera plus brillant dans le futur.

Lorsqu’il sera âgé de 10,5 milliards d’années, l’équilibre hydrostatique sera rompu. Le Soleil aura converti tout l'hydrogène de son cœur en hélium. Le noyau d'hélium se contractera et s’échauffera fortement, tandis qu’une couronne externe du cœur fusionnera l’hydrogène en hélium, libérant davantage d'énergie par réaction. Ses couches superficielles, dilatées par le flux thermique croissant et ainsi partiellement libérées de l’effet gravitationnel, seront progressivement repoussées : le Soleil se dilatera, d'abord lentement sur 500 millions d'années, puis plus rapidement sur 500 millions d'années supplémentaires, pour finalement se transformer en géante rouge. Au terme de ce processus, le Soleil aura un diamètre environ 100 fois supérieur à l’actuel et sera près de 2 000 fois plus lumineux. Sa photosphère dépassera l’orbite de Mercure et de Vénus. La Terre, si elle subsiste encore, ne sera plus qu’un désert calciné. Cette phase de géante rouge durera environ un milliard d'années, le Soleil y perdra environ un tiers de sa masse.
À la fin de sa phase de géante rouge, son cœur d'hélium sera en état dégénéré, sa température, augmentant par contraction de l'hélium produit par la couronne externe du cœur, arrivera aux environs de 100 millions de kelvins, amorçant les réactions de fusion de l’hélium pour donner du carbone (voir réaction triple alpha) ainsi que de l'oxygène. Cette ignition de l'hélium sera brutale : elle produira un flash de l'hélium, suivi d'un réarrangement des couches du Soleil faisant diminuer son diamètre jusqu’à ce qu’il se stabilise à une taille jusqu’à dix fois sa taille actuelle, soit d’environ 10 millions de kilomètres de diamètre. Il sera devenu une sous-géante, émettant environ 50 fois sa luminosité actuelle.
La période de fusion de l'hélium durera environ 100 millions d'années, les noyaux d'hélium se combineront trois par trois pour former des noyaux de carbone, qui peupleront le cœur de la géante rouge, produisant un peu d'oxygène par ajout d'un noyau d'hélium supplémentaire au carbone. Durant cette phase, le Soleil deviendra plus grand et plus lumineux encore.
Enfin, lorsque l'hélium au centre du cœur sera entièrement transformé en carbone et en oxygène, il redeviendra une géante rouge, entrant dans la phase de la branche asymptotique des géantes, qui durera approximativement 20 millions d'années. Dans cette phase, deux couronnes de fusion prendront place en son cœur : une externe fusionnant l'hydrogène, une interne fusionnant l'hélium. Dans cette configuration, le Soleil sera très instable, les couronnes de fusion variant alternativement de puissance. Cela produira de puissantes pulsations qui finiront par souffler les couches externes. Le Soleil perdra ainsi environ la moitié de sa masse.
Le Soleil ne sera plus assez massif pour comprimer son cœur de carbone et atteindre la température de 600 millions de kelvins nécessaire à la fusion du carbone, produisant du néon, du sodium et du magnésium.
La matière des couches externes sera répandue dans l’espace et donnera naissance à une nébuleuse planétaire. Celle-ci sera un nuage de gaz très chaud (plus de 10 000 K) composé essentiellement de l'hydrogène et de l'hélium non consommés dans les fusions, et d'un peu de carbone. Elle servira de berceau à de nouvelles étoiles. Le cœur de carbone, n'ayant plus de carburant pour fournir l'énergie nécessaire pour contrecarrer la gravité, s'effondrera sur lui-même et formera une naine blanche, d’une taille comparable à celle de la Terre. La densité y sera si élevée que le cœur abritera de la matière électronique dégénérée. La température en surface de la naine blanche atteindra 50 000 K (chaleur emmagasinée lors de l'effondrement du cœur). Cette chaleur sera émise par un rayonnement de couleur blanche. La surface radiative étant extrêmement faible, la naine blanche mettra plusieurs milliards d'années à se refroidir. Quand sa température sera assez basse, son rayonnement thermique sera si faible que la naine blanche sera invisible. Elle terminera sa vie en naine noire, un cadavre céleste si froid qu'il n'émet plus aucune lumière.
Ce scénario est caractéristique des étoiles de faible à moyenne masse, ; de ~0,5 à ~4 M.
Structure et fonctionnement

Bien que le Soleil soit une étoile de taille moyenne, il représente à lui seul environ 99,854 % de la masse du Système solaire. Sa forme est presque parfaitement sphérique, présentant un aplatissement aux pôles estimé à neuf millionièmes, ce qui signifie que son diamètre polaire est plus petit que son diamètre équatorial de seulement dix kilomètres.
Contrairement aux objets telluriques, le Soleil n'a pas de limite extérieure bien définie. La densité de ses gaz chute de manière à peu près exponentielle à mesure que l'on s'éloigne de son centre. Par contre, sa structure interne est bien définie.
Le rayon du Soleil est mesuré de son centre jusqu'à la photosphère. La photosphère est la couche en dessous de laquelle les gaz sont assez condensés pour être opaques et au-delà de laquelle ils deviennent transparents. La photosphère est ainsi la couche la plus visible à l'œil nu. La majeure partie de la masse solaire se concentre à 0,7 rayon du centre.
La structure interne du Soleil n'est pas observable directement. De la même façon que la sismologie permet, par l’étude des ondes produites par les tremblements de terre, de déterminer la structure interne de la Terre, on utilise l'héliosismologie pour mesurer et visualiser indirectement la structure interne du Soleil. La simulation informatique est également utilisée comme outil théorique pour sonder les couches les plus profondes.
Noyau
On considère que le noyau (ou cœur) du Soleil s’étend du centre à environ 0,25 rayon solaire. Sa masse volumique est supérieure à 150 000 kg m−3 (150 fois celle de l’eau) et sa température approche les 15 millions de kelvins (ce qui contraste nettement avec la température de surface, qui avoisine les 5 800 kelvins). C’est dans le cœur que se produisent les réactions thermonucléaires exothermiques (fusion nucléaire) qui transforment, dans le cas du Soleil, l’hydrogène en hélium, très majoritairement par la chaîne proton-proton et marginalement par le cycle CNO.

Chaque seconde, environ 620 millions de tonnes d'hydrogène (3,4 × 1038 protons ou noyaux d’hydrogène,) sont converties en 615,7 millions de tonnes d'hélium,, ce qui libère une énergie correspondant à l'annihilation de 4,26 millions de tonnes de matière (soit 0,7 % de la masse initiale) et produit 383 yottajoules (383 × 1024 J) par seconde, soit l’équivalent de l’explosion de 91,5 × 1015 tonnes de TNT.
Le taux de fusion nucléaire est proportionnel à la densité du noyau, aussi est-elle un processus auto-régulé : toute légère augmentation du taux de fusion provoque un réchauffement et une dilatation du cœur qui réduit en retour le taux de fusion. Inversement, toute diminution légère du taux de fusion refroidit et densifie le cœur, ce qui fait revenir le niveau de fusion à son point de départ.
Aucune chaleur n'étant produite en dehors du cœur, toute la chaleur du reste de l’étoile en provient, l'énergie traversant de nombreuses couches jusqu’à la photosphère, avant de s’échapper dans l’espace sous forme de rayonnement solaire ou de flux de particules.
L'énergie des photons de haute énergie (rayons X et gamma) libérés lors des réactions de fusion met un temps considérable pour traverser les zones de rayonnement et de convection avant d'atteindre la surface du Soleil. On estime que le temps de transit du cœur à la surface se situe entre 10 000 et 170 000 ans.
Après avoir traversé la couche de convection et atteint la photosphère, les photons s’échappent dans l’espace, en grande partie sous forme de lumière. Chaque rayon gamma produit au centre du Soleil est finalement transformé en plusieurs millions de photons lumineux qui s’échappent dans l’espace. Quelque 1038 neutrinos solaires sont également libérés chaque seconde par les 1038 réactions de fusion de la chaîne proton-proton, mais contrairement aux photons, ils interagissent peu avec la matière et sont donc libérés immédiatement. Pendant des années, le nombre de neutrinos produits par le Soleil était mesuré plus faible d’un tiers que la valeur théorique : c’était le problème des neutrinos solaires, qui a été résolu en 1998 grâce à une meilleure compréhension du phénomène d’oscillation du neutrino.
Zone radiative
La zone de rayonnement ou zone radiative se situe approximativement entre 0,25 et 0,7 rayon solaire. La matière solaire y est si chaude et si dense que le transfert de la chaleur du centre vers les couches les plus extérieures se fait par le seul rayonnement thermique. L’hydrogène et l’hélium ionisés émettent des photons qui voyagent sur une courte distance avant d’être réabsorbés par d’autres ions. Les photons de haute énergie (rayons X et gamma) libérés lors des réactions de fusion mettent un temps considérable pour atteindre la surface du Soleil, ralentis par l’interaction avec la matière et par le phénomène permanent d’absorption et de réémission à plus basse énergie dans le manteau solaire. On estime que le temps de transit de l'énergie d’un photon du cœur à la surface se situe entre 10 000 et 170 000 ans. Dans cette zone, il n’y a pas de convection thermique, car bien que la matière se refroidisse en s’éloignant du cœur, le (gradient thermique) reste inférieur au gradient adiabatique. La température y diminue à deux millions de kelvins.
Zone convective

La zone de convection ou zone convective s’étend de 0,8 rayon solaire du centre à la surface visible du Soleil. Elle est séparée de la zone radiative par une couche épaisse d’environ 3 000 km, la tachocline, qui, d’après des études récentes, pourrait être le siège de puissants champs magnétiques et jouerait un rôle important dans la dynamo solaire. Dans la zone de convection, la matière n’est plus ni assez dense ni assez chaude pour évacuer la chaleur par rayonnement : c’est donc par convection, selon un mouvement vertical, que la chaleur est conduite vers la photosphère. La température y passe de 2 millions à ~5 800 kelvins. La matière parvenue en surface, refroidie, plonge à nouveau jusqu’à la base de la zone de convection pour recevoir la chaleur de la partie supérieure de la zone de rayonnement, etc. Les gigantesques cellules de convection ainsi formées sont responsables des granulations solaires observables à la surface de l’astre. Les turbulences survenant dans cette zone produisent un effet dynamo responsable de la polarité magnétique nord-sud à la surface du Soleil.
Photosphère

La photosphère est une partie externe de l’étoile qui produit entre autres la lumière visible. Elle est plus ou moins étendue : de moins de 0,1 % du rayon pour les étoiles naines, soit quelques centaines de kilomètres ; à quelques dizaines de pour cent du rayon de l’étoile pour les plus géantes, ce qui leur donnerait un contour flou contrairement au Soleil aux bords nets.
La lumière qui y est produite contient toutes les informations sur la température, la gravité de surface et la composition chimique de l’étoile. Pour le Soleil, la photosphère a une épaisseur d’environ 400 kilomètres. Sa température moyenne est de 6 000 K. Elle permet de définir la température effective, qui pour le Soleil est de 5 781 K. Sur l’image de la photosphère solaire on peut voir l’assombrissement centre-bord, qui est une des caractéristiques de la photosphère. L’analyse du spectre de la photosphère solaire est très riche en information, en particulier sur la composition chimique du Soleil. La photosphère est maculée d'une granulation qui lui donne l'aspect d'une peau d'orange. Ce sont des sphères d'environ 1 000 km de diamètre, composées de gaz chaud remontant vers la surface à près de 500 mètres par seconde, qui lui donnent cet aspect. La surface atteinte, elles irradient leur énergie et, une fois refroidies, replongent dans l'étoile. Chaque sphère de granulation dure huit minutes en moyenne.
Atmosphère
La structure du Soleil au-delà de la photosphère est généralement connue sous le nom d’atmosphère solaire. Elle comprend trois zones principales : la chromosphère, la couronne et l’héliosphère. La chromosphère est séparée de la photosphère par la zone de température minimum et de la couronne par une zone de transition. L’héliosphère s’étend jusqu’aux confins du Système solaire où elle est limitée par l’héliopause. Pour une raison encore mal élucidée, la chromosphère et la couronne sont plus chaudes que la surface du Soleil. Bien qu’elle puisse être étudiée en détail par les télescopes spectroscopiques, l’atmosphère solaire n’est jamais aussi accessible que lors des éclipses totales de Soleil.

Chromosphère
La zone de température minimum qui sépare la photosphère de la chromosphère offre une température suffisamment basse (~4 000 kelvins) pour qu’on y trouve des molécules simples (monoxyde de carbone, eau), détectables par leur spectre d’absorption. La chromosphère proprement dite est épaisse d’environ 2 000 kilomètres. Sa température augmente graduellement avec l’altitude, pour atteindre un maximum de 100 000 kelvins à son sommet. Son spectre est dominé par des bandes d’émission et d’absorption. Son nom, qui vient de la racine grecque chroma (couleur), lui a été donné en raison du flash rose soutenu qu’elle laisse entrevoir lors des éclipses totales de Soleil.
Couronne

La zone de transition entre la chromosphère et la couronne est le siège d’une élévation rapide de température, qui peut approcher 1 million de kelvins. Cette élévation est liée à une transition de phase au cours de laquelle l’hélium devient totalement ionisé sous l’effet des très hautes températures. La zone de transition n’a pas une altitude clairement définie. Grossièrement, elle forme un halo surplombant la chromosphère sous l’apparence de spicules et de filaments. Elle est le siège d’un mouvement chaotique et permanent. Difficile à percevoir depuis la Terre malgré l’utilisation de coronographes, elle est plus aisément analysée par les instruments spatiaux sensibles aux rayonnements ultraviolets extrêmes du spectre.
La couronne solaire est composée à 73 % d’hydrogène et à 25 % d’hélium. Les températures sont de l’ordre du million de degrés.

Bien plus vaste que le Soleil lui-même, la couronne solaire elle-même s’étend à partir de la zone de transition et s’évanouit progressivement dans l’espace, mêlée à l’héliosphère par les vents solaires. La couronne inférieure, la plus proche de la surface du Soleil, a une densité particulaire comprise entre 1 × 1014 m−3 et 1 × 1016 m−3, soit moins d’un milliardième de la densité particulaire de l’atmosphère terrestre au niveau de la mer. Sa température, qui peut atteindre les 5 millions de kelvins, contraste nettement avec la température de la photosphère. Bien qu’aucune théorie n’explique encore complètement cette différence, une partie de cette chaleur pourrait provenir d’un processus de reconnexion magnétique.
Héliosphère
Débutant à environ 20 rayons solaires (0,1 au) du centre du Soleil, l’héliosphère s’étend jusqu’aux confins du Système solaire. On admet qu’elle débute lorsque le flux de vent solaire devient plus rapide que les ondes d’Alfvén (le flux est alors dit superalfvénique) : les turbulences et forces dynamiques survenant au-delà de cette frontière n’ont pas d’influence sur la structure de la couronne solaire, car l’information ne peut se déplacer qu’à la vitesse des ondes d’Alfvén. Le vent solaire se déplace ensuite en continu à travers l’héliosphère, donnant au champ magnétique solaire la forme d’une spirale de Parker jusqu’à sa rencontre avec l’héliopause, à plus de 50 au du Soleil. Le , Voyager 1 est devenue la première sonde à franchir l’héliopause. Chacune des deux sondes Voyager a détecté d’importants niveaux énergétiques à l’approche de cette frontière.
Activité solaire
Champ magnétique solaire

Le Soleil est une étoile magnétiquement active. Le soleil étant une boule de gaz et de plasma, sa rotation n'est pas contrainte à une rotation solide. On peut ainsi observer une rotation différentielle selon la latitude. Cela signifie que la surface du Soleil tourne à une vitesse différente autour de son axe selon la latitude. Cette rotation est plus rapide à l'équateur qu'aux pôles. Différents effets magnétohydrodynamiques régissent cette rotation différentielle, mais il n'y a pas encore de consensus parmi les scientifiques pour expliquer la cause de cette rotation.
On appelle cycle solaire l'alternance de minima et de maxima d'activité solaire (apparition de taches solaires, intensité et complexité du champ magnétique). Le cycle solaire reste inexpliqué aujourd'hui. On évoque certains modèles de dynamo pour y apporter des explications, mais aucun modèle auto-consistant n'est aujourd'hui capable de reproduire les cycles solaires.
Le vent solaire est un flux de particules issu de la couronne solaire en expansion. Une partie des particules de la couronne solaire possède une vitesse thermique suffisamment élevée pour dépasser la vitesse de libération gravitationnelle du Soleil. Elles quittent alors la couronne, en se dirigeant radialement dans l'espace interplanétaire. En raison du théorème du gel qui régit le comportement des plasmas très peu résistifs (magnétohydrodynamique idéale), comme dans la couronne, où le nombre de Reynolds magnétique est très élevé, le plasma (la matière) entraîne avec lui le champ magnétique. C'est ainsi que le vent solaire est muni d'un champ magnétique initialement radial. À partir de la distance d'Alfven, qui décrit l'équilibre des forces entre la réaction à la courbure des lignes de champs et le moment angulaire dû à la rotation du Soleil, le champ se courbe. Cette courbure est due à la rotation du Soleil. Il existe une analogie avec un arroseur rotatif produisant des jets d'eau dont les figures forment des spirales. Dans le cas du Soleil, cette spirale s'appelle spirale de Parker, du nom de celui qui l'a prédite dans les années 1950.
Ce vent de particules et ce champ magnétique spiralé est le support de l'influence du Soleil autour du Système solaire. C'est ainsi qu'est définie l'héliosphère.
Taches solaires

Bien que tous les détails sur la genèse des taches solaires ne soient pas encore élucidés, il a été démontré (par l’observation de l’effet Zeeman) qu’elles sont la résultante d’une intense activité magnétique au sein de la zone de convection. Le champ magnétique, qui en est issu, freine la convection et limite l’apport thermique en surface à la photosphère, le plasma de la surface se refroidit et se contracte.

Les taches solaires sont des dépressions à la surface solaire. Elles sont ainsi moins chaudes de 1 500 à 2 000 kelvins que les régions voisines, ce qui suffit à expliquer pourquoi elles apparaissent, en contraste, bien plus sombres que le reste de la photosphère. Cependant, si elles étaient isolées du reste de la photosphère, les taches solaires, où règne malgré tout une température proche des 4 000 kelvins, sembleraient dix fois plus brillantes que la pleine lune.
La sonde spatiale SoHO a permis de démontrer que les taches solaires répondent à un mécanisme proche de celui des cyclones sur Terre. On distingue deux parties au sein de la tache solaire : la zone d’ombre centrale (environ 4 000 kelvins) et la zone de pénombre périphérique (environ 4 700 kelvins). Le diamètre des taches solaires les plus petites est habituellement plus de deux fois supérieur à celui de la Terre. En période d’activité, il est parfois possible de les observer à l’œil nu sur le Soleil couchant, avec une protection oculaire adaptée.

La surveillance des taches solaires est un excellent moyen pour mesurer l’activité solaire et prédire ses répercussions terrestres. Une tache solaire a une durée de vie moyenne de deux semaines. Au XIXe siècle, l’astronome allemand Heinrich Schwabe fut le premier à tenir une cartographie méthodique des taches solaires, ce qui lui permit de mettre en évidence une périodicité temporelle de leurs occurrences. L'ensemble des mesures réalisées indique un cycle principal dont la période varie entre neuf et treize ans (11,2 ans en moyenne statistique). Dans chaque période apparait un maximum d’activité (où les taches se multiplient) et un minimum d’activité. Le dernier maximum d’activité a été enregistré en 2001, avec un groupe de taches particulièrement marqué (image).
Éruptions solaires
Une éruption solaire ou tempête solaire est un événement primordial de l'activité du Soleil. La variation du nombre d'éruptions solaires permet de définir un cycle solaire d'une période moyenne de 11,2 ans. Les éruptions solaires suivent trois stades, chacun d'eux pouvant durer de quelques secondes à quelques heures selon l'intensité de l'éruption.
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Éruption solaire, par GOES (2022) -

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Effets terrestres de l’activité solaire

Les effets terrestres de l’activité solaire sont multiples, le plus spectaculaire étant le phénomène des aurores polaires (également appelées aurores boréales dans l’hémisphère Nord et aurores australes dans l’hémisphère Sud). Une prévision de l'activité solaire est particulièrement importante en vue des missions spatiales. Une méthode reposant sur des relations entre plusieurs périodes consécutives a été établie par Wolfgang Gleissberg.
La Terre possède une magnétosphère qui la protège des vents solaires, mais lorsque ceux-ci sont plus intenses, ils déforment la magnétosphère et des particules solaires ionisées la traversent en suivant les lignes de champs. Ces particules ionisent et excitent les particules de la haute atmosphère. Le résultat de ces réactions est la création de nuages ionisés qui reflètent les ondes radios et l’émission de lumière visible par les atomes et molécules excités dans les aurores polaires.
Les vents solaires peuvent également perturber les moyens de communication et de navigation utilisant des satellites. En effet, les satellites à basse altitude peuvent être endommagés par l’ionisation de l’ionosphère.
Système solaire


À lui seul, le Soleil représente environ 99,854 % de la masse totale du Système solaire, les 0,146 % restants incluant les planètes (surtout Jupiter), les comètes et les astéroïdes.
| Mercure | 6 023 600 | Jupiter | 1 047 |
| Vénus | 408 523 | Saturne | 3 498 |
| Terre et Lune | 328 900 | Uranus | 22 869 |
| Mars | 3 098 710 | Neptune | 19 314 |
Soleil et humanité
Grandes dates
La plus ancienne éclipse solaire répertoriée date de 1223 av. J.-C., elle est représentée sur une tablette d'argile dans la cité d’Ougarit (aujourd’hui en Syrie). Vers 800 av. J.-C., a eu lieu la première observation plausible d’une tache solaire en Chine. Environ 400 ans après, les premières civilisations pensaient que la Terre était plate et que le Soleil était un dieu.
Le philosophe grec Anaxagore avance l’idée que le Soleil est un corps grand, éloigné de la Terre. Il estime son rayon à 56 km. Ses idées vont à l’encontre des croyances de son temps, ce qui lui vaut d’être menacé puis finalement exilé d’Athènes.
La première tentative de calcul mathématique de la distance Terre-Soleil est faite en 250 av. J.-C., par Aristarque de Samos. Claude Ptolémée déclare en 150 apr. J.-C., que la Terre est un corps stationnaire au centre de l’Univers. Selon lui, ce sont le Soleil, la Lune et les autres planètes qui tournent autour de la Terre.
Plus proche de notre époque, en 1543 (Des révolutions des sphères célestes), Copernic présente son modèle d’Univers dans lequel le Soleil est au centre et les planètes tournent autour de lui.
En 1610, Scheiner et Galilée observent indépendamment les taches solaires avec leurs lunettes astronomiques.

Peu de temps après, en 1644, Descartes énonce une théorie selon laquelle le Soleil est une étoile parmi bien d’autres. Entre 1645 et 1715, se trouve la période durant laquelle on observa peu de taches solaires ; on appelle cette période « le minimum de Maunder ».
L’astronome français Pierre-Simon de Laplace énonce en 1796, l’hypothèse de la nébuleuse selon laquelle le Soleil et le Système solaire sont nés de l’effondrement gravitationnel d’un grand nuage de gaz diffus.
En 1811, le physicien et astronome français François Arago établit la nature gazeuse de la surface du Soleil, en montrant que la lumière émise depuis celle-ci n'est pas polarisée.
En 1845, la première image du Soleil est prise par les physiciens français Hippolyte Fizeau et Léon Foucault. La première relation entre l’activité solaire et géomagnétique a lieu en 1852 (première observation en 1859 par l’astronome amateur Richard Carrington).
L’observation de l'éclipse solaire totale de 1860 permet le premier enregistrement d’une éjection de masse coronale.
En 1908 a lieu le premier enregistrement des champs magnétiques des taches solaires par l’astronome américain George Ellery Hale. Onze ans après, en 1919, les lois de la polarité de Hale fournissent une preuve du cycle magnétique solaire. En 1942 est observée pour la première fois une émission d’ondes radio solaires, puis en 1946 a lieu la première observation de rayons ultraviolets (UV) solaires à l’aide d’une fusée sonde, et la température de la couronne est évaluée à deux millions de degrés Celsius, à l’aide des raies spectrales. La première observation des rayons X solaires à l’aide d’une fusée sonde date de 1949. En 1954, on s’aperçoit que l’intensité des rayons provenant du Soleil varie sur un cycle solaire de 11 ans. Une observation massive de taches solaires est réalisée en 1956. Le vent solaire est observé pour la première fois en 1963, par la sonde Mariner 2. En 1973 et 1974, Skylab observe le Soleil et découvre les trous coronaux. En 1982 a lieu la première observation des neutrons d’une tache solaire par le satellite Solar Maximum Mission (SMM). En 1994 et 1995, Ulysses (sonde lancée par la navette Discovery en 1990) survole les régions polaires du Soleil.
Histoire des théories et de l'observation

Galilée et Kepler approfondirent ses travaux.
Vu de la Terre, le Soleil semble tourner autour de la Terre, phénomène d'illusion à l'origine de la théorie antique du géocentrisme de l'histoire des sciences, entre autres défendue par Platon, Aristote et Ptolémée. Le philosophe grec Anaxagore (Ve siècle av. J.-C.) fut un des premiers occidentaux à proposer une théorie scientifique sur le Soleil, avançant qu’il s’agissait d’une masse incandescente plus grande que le Péloponnèse et non le char solaire d’Hélios. Cette audace lui valut d’être emprisonné et condamné à mort pour athéisme, même s’il fut plus tard libéré grâce à l’intervention de Périclès. Pour le philosophe Théophraste (IIIe siècle av. J.-C.), le Soleil est fait de petites particules de feu, rassemblées du fait de l'exhalation humide ; en s'agglomérant, elles constituent le soleil.
Au XVIe siècle, Copernic est à l'origine de la révolution copernicienne, avec sa théorie de Terre tournait autour du Soleil (contre celle du géocentrisme antique) renouant par là avec l’hypothèse formulée par Aristarque de Samos au IIIe siècle av. J.-C. Au début du XVIIe siècle, Galilée inaugura l’observation télescopique du Soleil et observa les taches solaires, se doutant qu’elles se situaient à la surface de l’astre et qu’il ne s’agissait pas d’objets passant entre le Soleil et la Terre ; il affirmait ainsi que le Soleil n'était ni parfait ni immuable, ce qui contribua à ses graves ennuis avec les autorités ecclésiastiques. Près de cent ans plus tard, Newton décomposa la lumière solaire au moyen d’un prisme, révélant le spectre visible, tandis qu’en 1800 William Herschel découvrit les rayons infrarouges. Le XIXe siècle vit des avancées considérables, en particulier dans le domaine de l’observation spectroscopique du Soleil sous l’impulsion de Joseph von Fraunhofer, qui observa les raies d’absorption du spectre solaire, auxquelles il donna son nom.
La source de l’énergie solaire fut la principale énigme des premières années de l’ère scientifique moderne. Dans un premier temps plusieurs théories furent proposées, mais aucune ne s’avéra vraiment satisfaisante. Lord Kelvin proposa un modèle suggérant que le Soleil était un corps liquide qui se refroidissait graduellement en rayonnant à partir d’une réserve de chaleur stockée en son centre. Kelvin et Helmholtz tentèrent d’expliquer la production d’énergie solaire par la théorie connue sous le nom de mécanisme de Kelvin-Helmholtz. Cependant, l’âge estimé du Soleil d’après ce mécanisme n’excédait pas 20 millions d’années, ce qui était très inférieur à ce que laissait supposer la géologie. En 1890, Joseph Norman Lockyer, le découvreur de l’hélium, proposa une théorie météoritique sur la formation et l’évolution du Soleil.
Il fallut attendre 1904 et les travaux d’Ernest Rutherford pour qu’enfin une hypothèse plausible soit offerte. Rutherford supposa que l’énergie était produite et entretenue par une source de chaleur interne et que la radioactivité était à la source de cette énergie. En démontrant la relation entre la masse et l’énergie (E=mc2), Albert Einstein apporta un élément essentiel à la compréhension du générateur d’énergie solaire. En 1920, Jean Perrin, suivi par Sir Arthur Eddington proposèrent la théorie selon laquelle le centre du Soleil était le siège de pressions et de températures extrêmes, permettant des réactions de fusion nucléaire qui transformaient l’hydrogène en hélium, libérant de l’énergie proportionnellement à une diminution de la masse. La prépondérance de l’hydrogène dans le soleil fut confirmée en 1925 par Cecilia Payne-Gaposchkin. Ce modèle théorique fut complété dans les années 1930 par les travaux des astrophysiciens Subrahmanyan Chandrasekhar, Hans Bethe et Carl von Weizsäcker, qui décrivirent en détail les deux principales réactions nucléaires productrices d’énergie au cœur du Soleil,. Pour finir, en 1957, un article intitulé Synthèse des éléments dans les étoiles apporta la démonstration définitive que la plupart des éléments rencontrés dans l’Univers se sont formés sous l’effet de réactions nucléaires au cœur d’étoiles telles que le Soleil, ce qu'on appelle la nucléosynthèse stellaire.
Missions spatiales solaires

Les premières sondes conçues pour observer le Soleil depuis l’espace interplanétaire furent lancées par la NASA entre 1959 et 1968 : ce furent les missions Pioneer 5, 6', 7', 8 et 9. En orbite autour du Soleil à une distance similaire à celle de l’orbite terrestre, elles permirent les premières analyses détaillées du vent solaire et du champ magnétique solaire. Pioneer 9 resta opérationnelle particulièrement longtemps et envoya des informations jusqu’en 1987.

Dans les années 1970, deux missions apportèrent aux scientifiques des informations capitales sur le vent solaire et la couronne solaire. La sonde germano-américaine Helios 1 étudia le vent solaire depuis la périhélie d’une orbite plus petite que celle de Mercure. La station américaine Skylab, lancée en 1973, comportait un module d’observation solaire baptisé Apollo Telescope Mount et commandé par les spationautes embarqués dans la station. Skylab fit les premières observations de la zone de transition entre la chromosphère et la couronne et des émissions ultraviolettes de la couronne solaire. La mission permit également les premières observations d’éjections de masse coronale et de trous coronaux, phénomènes dont on sait aujourd’hui qu’ils sont intimement liés au vent solaire.

En 1980 la NASA lança le satellite Solar Maximum Mission (plus connu sous le nom de SolarMax), conçu pour l’observation des rayons gamma, X et ultraviolets émis par les éruptions solaires dans les périodes de forte activité solaire. Quelques mois après son lancement, un dysfonctionnement électronique plaça le satellite en mode standby, et l’appareil resta inactif les trois années suivantes. En 1984 toutefois, la mission STS-41-C du programme Space Shuttle Challenger intercepta le satellite et permit de le réparer. SolarMax put alors réaliser des milliers d’observations de la couronne solaire et des taches solaires jusqu’à sa destruction en .

Le satellite japonais Yohkoh (Rayon de Soleil), lancé en 1991, observa les éruptions solaires aux longueurs d’onde des rayons X. Les données rapportées par la mission permirent aux scientifiques d’identifier différents types d’éruptions, et démontra que la couronne au-delà des régions de pics d’activité était bien plus dynamique et active qu’on l’avait supposé auparavant. Yohkoh suivit un cycle solaire entier mais tomba en panne à la suite d’une éclipse annulaire de Soleil le . Il fut détruit en rentrant dans l’atmosphère en 2005.

Une des plus importantes missions solaires à ce jour est Solar and Heliospheric Observatory ou SoHO, lancée conjointement par l’Agence spatiale européenne et la NASA le . Prévue au départ pour deux ans, la mission SoHO est toujours active en 2020. Elle s’est avérée si performante qu’une mission de prolongement baptisée Solar Dynamics Observatory est lancée en 2010. Localisée au point de Lagrange L1 entre la Terre et le Soleil (auquel la force d’attraction de ces deux corps célestes est égale), SoHO envoie en permanence des images du Soleil à différentes longueurs d’onde. En plus de cette observation directe du Soleil, SoHO a permis la découverte d’un grand nombre de comètes, principalement de très petites comètes effleurant le Soleil et détruites lors de leur passage, les comètes rasantes.

Toutes les observations enregistrées par ces satellites sont prises depuis le plan de l’écliptique. En conséquence, ils n’ont pu observer en détail que les seules régions équatoriales du Soleil. En 1990 cependant, la sonde Ulysses a été lancée pour étudier les régions polaires du Soleil. Elle fit d’abord route vers Jupiter et utilisa son assistance gravitationnelle pour se séparer du plan de l’écliptique. Par chance elle fut idéalement placée pour observer, en , la collision entre la comète Shoemaker-Levy 9 et Jupiter. Une fois sur l’orbite prévue, Ulysses étudia le vent solaire et la force du champ magnétique à des latitudes solaires élevées, découvrant que le vent solaire aux pôles était plus lent que prévu (750 km s−1 environ) et que d’importantes ondes magnétiques en émergeaient, participant à la dispersion des rayons cosmiques.

La mission Genesis fut lancée par la NASA en 2001 dans le but de capturer des parcelles de vent solaire afin d’obtenir une mesure directe de la composition de la matière solaire. Elle fut sévèrement endommagée lors de son retour sur Terre, le , mais une partie des prélèvements a pu être sauvée et est en cours d’analyse.

La mission STEREO (Solar TErrestrial RElation Observatories) lancée le par la NASA a permis pour la première fois l’observation tridimensionnelle du Soleil depuis l’espace. Composée de deux satellites quasiment identiques, cette mission doit permettre une meilleure compréhension des relations Soleil-Terre, en particulier en permettant l’observation des CME (Éjections de Masse Coronale) jusqu’à l’environnement électromagnétique terrestre.

La sonde Hinode, lancée en septembre 2006, confirme la présence d'ondes magnétiques dans la chromosphère et la couronne solaire ainsi que d'ondes d’Alfvén responsables de l'accroissement considérable de la température entre la chromosphère (4000 à 8000 kelvins) et la couronne (un à deux millions de degrés).

La sonde Parker lancée le vise à étudier la couronne solaire, partie extérieure de l'atmosphère du Soleil qui s'étend jusqu'à plusieurs millions de kilomètres de l'astre.
La future mission de météorologie spatiale Vigil, de l'Agence spatiale européenne, est prévue vers 2031.
Observation du Soleil et dangers pour l’œil
Observation à l’œil nu

Regarder le Soleil à l’œil nu, même brièvement, est douloureux et même dangereux pour les yeux.
Un coup d’œil vers le Soleil entraîne des cécités partielles et temporaires (taches sombres dans la vision). Lors de cette action, environ quatre milliwatts de lumière frappent la rétine, la chauffant un peu, et éventuellement la détériorant. La cornée peut également être atteinte.
L’exposition générale à la lumière solaire peut aussi être un danger. En effet, au fil des années, l’exposition aux UV jaunit le cristallin ou réduit sa transparence et peut contribuer à la formation de cataractes.
Observation avec un dispositif optique

Regarder le Soleil à travers les dispositifs optiques grossissants — par exemple des jumelles, un téléobjectif, une lunette astronomique ou un télescope solaire — dépourvus de filtre adapté (filtre solaire) est extrêmement dangereux et peut provoquer des dommages irréparables à la rétine, au cristallin et à la cornée.
Avec des jumelles, environ 500 fois plus d’énergie frappe la rétine, ce qui peut détruire les cellules rétinales quasiment instantanément et entrainer une cécité permanente.
Une méthode pour regarder sans danger le Soleil est de projeter son image sur un écran en utilisant une lunette astronomique avec oculaire amovible (les autres types de télescopes peuvent être détériorés par ce traitement).
Les filtres utilisés pour observer le Soleil doivent être spécialement fabriqués pour cet usage. Certains filtres laissent passer les UV ou infrarouges, ce qui peut blesser l’œil. Les filtres doivent être placés sur la lentille de l’objectif ou l’ouverture, mais jamais sur l’oculaire car ses propres filtres peuvent se briser sous l’action de la chaleur.
Les films photographiques surexposés — et donc noirs — ne sont pas suffisants pour observer le Soleil en toute sécurité car ils laissent passer trop d’infrarouges. Il est recommandé d’utiliser des lunettes spéciales en Mylar, matière plastique noire qui ne laisse passer qu’une très faible fraction (1/100 000) de la lumière.
Éclipses

Les éclipses solaires partielles sont particulièrement dangereuses car la pupille se dilate en fonction de la lumière globale du champ de vision et non selon le point le plus brillant présent dans le champ. Durant une éclipse, la majeure partie de la lumière est bloquée par la Lune, mais les parties non cachées de la photosphère sont toujours aussi brillantes. Dans ces conditions, la pupille se dilate pour atteindre deux à six millimètres et chaque cellule exposée au rayonnement solaire reçoit environ dix fois plus de lumière qu’en regardant le Soleil sans éclipse. Ceci peut endommager ou même tuer ces cellules, ce qui crée de petits points aveugles dans la vision.
Les éclipses sont encore plus dangereuses pour les observateurs inexpérimentés et les enfants car il n’y a pas perception de douleur lors de ces destructions de cellules. Les observateurs peuvent ne pas se rendre compte que leur vision est en train de se faire détruire.
Lever et coucher du Soleil

Durant l’aube et l’aurore, le rayonnement solaire est atténué par la diffusion de Rayleigh et la diffusion de Mie dues à un plus long passage dans l’atmosphère terrestre, à tel point que le Soleil peut être observé à l’œil nu sans grand danger. En revanche, lorsque sa lumière est atténuée par des nuages ou la brume, sa luminosité pourrait croître très rapidement dès qu’il en sortirait. Un temps brumeux, les poussières atmosphériques et la nébulosité sont autant de facteurs qui contribuent à atténuer le rayonnement.
Dans la culture
Mythes, légendes et symbolique

Le Soleil est un symbole très puissant pour les hommes. Il occupe une place dominante dans chaque culture.
D’une façon générale, il est un principe masculin et actif. Toutefois, certains peuples nomades d’Asie centrale le considéraient comme un principe féminin (la Mère soleil) ; c’est aussi le cas des shintoïstes, pour qui le Soleil est le kami Amaterasu, la grande déesse, sœur de Tsukuyomi, le kami de la Lune. Même dans la langue allemande, le Soleil est féminin selon son article (die Sonne). Dans la mythologie nordique, les enfants de Mundilfari et Glaur sont Sol (déesse du Soleil) et Máni (dieu de la Lune), une idée que J. R. R. Tolkien a reprise dans son œuvre.

Souvent, le Soleil représente le pouvoir. Cet astre donne la vie et si le Soleil venait à disparaître, ou même si ses rayons ne nous parvenaient plus, la vie s’éteindrait sur Terre, d’où le symbole de vie (donneur de vie).

Dans l’Égypte antique, Rê (ou Râ) est le dieu Soleil et Akhénaton en fera son dieu unique sous le nom d’Aton, en instaurant le culte d'Aton, avec pour capitale égyptienne Héliopolis. Dans le Panthéon grec c’est Apollon, fils de Zeus et de la titane Léto, équivalent de Belenos de la mythologie celtique. Le dieu Hélios personnifie le Soleil dans la Rome et la Grèce antiques. Les Aztèques l’appelaient Huitzilopochtli, dieu du Soleil et de la guerre, le maitre du monde. S’il n’est pas associé à un dieu, des gens l’ont associé à eux-mêmes comme le roi de France Louis XIV surnommé le Roi-Soleil (couronné de Dieu). La famille impériale japonaise descendrait d’Amaterasu, déesse du Soleil. Le Japon est aussi connu sous le nom de « Pays du Soleil Levant ».
En alchimie, le symbole du Soleil et de l’or est un cercle avec un point en son centre :
(caractère Unicode U+2609 : ☉). Il représente l’intérieur avec tout ce qui gravite autour. En astronomie comme en astrologie, le symbole est le même.
En astrologie, le Soleil est censé correspondre à la conscience et à la volonté. Ainsi, la personnalité et les traits de caractère sont souvent attribués aux signes du zodiaque (lorsque le luminaire est vu dans un signe du zodiaque, on dit que la personne dont on étudie le thème natal est « de ce signe »).
Soleil est aussi employé par métaphore en poésie pour « jour, journée » et par analogie aux sens de « plein jour », de « vie publique » et de « grand homme » (voir le Roi-Soleil). Ces différents sens se retrouvent dans de nombreuses périphrases qui le caractérisent : « l’œil du ciel », « le maître des astres », « l’âme du monde », « le seigneur des étoiles », « le père du jour » « le fils aîné de la nature », « le grand flambeau », etc.
Dans les arts

- En peinture
- En musique
- 'O sole mio (mon soleil, en napolitain) chanson d'amour napolitaine, de 1898.
- Sunshine, standard de jazz américain d'Irving Berlin, de 1928.
- En littérature
- Hymne au soleil, poème d'Alphonse de Lamartine, tiré de son ouvrage Méditations poétiques (1820).
- Les Fables de La Fontaine : Livre VI, Le Soleil et les Grenouilles (1668)
- : conte de Léon Tolstoï
- Les Signaux du Soleil est un roman de S-F de Jacques Spitz, paru chez Jean Vigneau en 1943.
- Jusqu'au cœur du soleil (titre original : Sundiver) est un roman de science-fiction écrit par David Brin, paru en 1980
- Le Temple du Soleil, bande dessinée Les Aventures de Tintin, du dessinateur Hergé (1949).
- Au cinéma
- 1971 : Soleil rouge, de Terence Young, avec Charles Bronson, Alain Delon et Ursula Andress.
- 2007 : Sunshine, film de science-fiction britanniquo-américain de Danny Boyle.
Notes et références
Notes
- Les 0,02 ou 0,03 % restants proviennent de la Terre elle-même ; l’ensemble des activités humaines (actuelles) produisent une puissance de l’ordre de 0,01 % de celle de l’(ensoleillement terrestre).
- C’est une situation gravitationnelle très différente de celle en cours dans le Système solaire, où la masse du Soleil peut être considérée (en première approximation) comme la source unique du champ gravitationnel.
- Ces chiffres varient suivant les sources. D'une étude à une autre on trouvera dans la littérature scientifique des données théoriques variables. De ce fait, le lecteur pourra constater d'éventuelles incohérences dans les sources afférentes à cette information. Ces différences proviennent, en général, du fait que l'on inclut ou non l'énergie emportée par les neutrinos, soit un flux énergétique neutrinique de 8,8 × 1024 W, qui représente 2,25 % du flux énergétique lumineux du Soleil de 3,828 × 1026 W, soit un flux énergétique total de 3,916 × 1026 W.
- Voir la section « Structure et fonctionnement ».
- Cette théorie s’applique fort bien, par exemple, à Jupiter.
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- Situation du Système solaire.
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Voir aussi
Bibliographie
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Articles connexes
- Héliosismologie
- Étoile
- Constante solaire
- Météorologie de l’espace
- Chaîne proton-proton
- Système solaire
- 18 Scorpii, une étoile de la constellation du Scorpion considérée comme une quasi-jumelle du Soleil.
- Naine jaune
- Éclipse
- Énergie solaire
- Boucle coronale
- Région de transition solaire
- Couronne solaire
- Chromosphère
- Cycle solaire
- Symbole solaire
- Liste d'objets du Système solaire
Liens externes
- « Le soleil, de la cosmogonie à la cosmologie », Les Nuits de France Culture, France Culture, 15 juin 2025.
- « Sous le Soleil, scientifiquement », Sciences chrono, France Culture, 13 jun 2025.
- Soleil : les derniers secrets de notre étoile (audio), les podcasts de radio, Jean-Paul Zahn.
- (en) Le Soleil aujourd’hui dans différentes longueurs d’onde (images SoHO).
- (en) Le Soleil vu par les amateurs, bases de données solaires en images.
- Astropixel.org : nombreuses photographies d’éruptions solaire réalisées par un astronome amateur.
- Générateur de diagramme solaire, graphiques pour la localisation et la date.
- Les horaires du Soleil : donne les heures de lever et coucher de Soleil en France et dans d'autres pays de l'Europe.
- Carte du monde solaire 1884, Carto-mondo.fr.
- «Missions solaires, la bataille pour la couronne», La Méthode scientifique, France Culture, 7 janvier 2020.
- [vidéo] « Documentaire : le Soleil comme vous ne l’avez jamais vu », sur YouTube.
Astronomy Picture Of the Day (APOD)
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Un article de Wikipedia l 039 encyclopedie libre Pour les articles homonymes voir Soleil homonymie Soleil Une eruption solaire vue en ultraviolet avec de fausses couleurs Donnees observees Demi grand axe de l orbite de la Terre 1 160 ua 91 1 93 149 160 597 160 870 160 km Magnitude apparente 91 2 93 26 832 Magnitude absolue 91 2 93 4 74 Caracteristiques orbitales Distance du centre de la Voie lactee 2 52 160 1017 160 km 8 2 160 kpc Periode galactique 2 26 160 108 160 annees Vitesse 217 160 km s Caracteristiques physiques Diametre moyen 91 3 93 1 160 392 160 684 160 km Rayon equatorial 91 3 93 696 160 342 160 km Circonference equatoriale 91 4 93 4 379 160 106 160 km Aplatissement aux poles 9 10 6 Surface 91 4 93 6 087 160 7 160 1012 160 km2 Volume 91 4 93 1 412 160 1018 160 km3 Masse M 91 5 93 1 988 160 5 160 1030 160 kg Masse volumique moyenne 91 4 93 1 160 408 160 kg m3 au centre 150 160 000 160 kg m3 Gravite a la surface 273 95 160 m s2 Vitesse de liberation 91 6 93 617 54 160 km s Temperature au centre 15 1 160 MK a la surface 5 160 772 160 K temperature effective 160 entre 3 160 500 160 C taches solaires et 5 160 900 160 C localement 91 7 93 couronne 91 7 93 91 8 93 1 160 000 160 000 160 K Flux energetique 3 826 160 1026 160 W Type spectral 91 5 93 G2 V Metallicite 91 9 93 Z 0 0122 Age 4 57 160 Ga Rotation Inclinaison de l axe plan de l ecliptique 7 25 plan galactique Voie lactee 67 23 Ascension droite du pole nord 286 13 Declinaison du pole nord 63 87 Vitesse latitude 0 7 008 160 17 160 km h Periode de rotation latitude 0 24 160 j latitude 30 28 160 j latitude 60 30 5 160 j latitude 75 31 5 160 j moyenne 27 28 160 j Composition photospherique en masse Hydrogene 73 46 160 Helium 24 85 160 Oxygene 0 77 160 Carbone 0 29 160 Fer 0 16 160 Neon 0 12 160 Azote 0 09 160 Silicium 0 07 160 Magnesium 0 05 160 Soufre 0 04 160 Nickel Inconnu modifier 160 Le Soleil est l etoile de type naine jaune du Systeme solaire qui se situe dans le bras d Orion a environ 160 8 160 kpc 8764 26 160 100 160 al du centre galactique de la galaxie Voie lactee Il orbite autour du centre galactique en une annee galactique de 225 a 250 millions d annees Autour de lui gravitent de nombreux objets dont la Terre a la vitesse de 30 160 km s sept autres planetes au moins cinq planetes naines de tres nombreux asteroides et cometes notamment dans la ceinture d asteroides et la ceinture de Kuiper Le Soleil represente a lui seul environ 99 854 160 de la masse du systeme planetaire ainsi constitue Jupiter representant plus des deux tiers du reste Presentation Dans la classification astronomique cette etoile de type naine jaune de pres de 1 4 million de kilometres de diametre pour une masse d environ 2 160 1030 160 kg est essentiellement composee d hydrogene 74 160 de la masse ou 92 160 du volume et d helium 25 160 de la masse ou 8 160 du volume a l etat plasma Representation d artiste du Systeme solaire Representation d artiste du Systeme solaire Rapport de taille entre le Soleil et les planetes du Systeme solaire L energie solaire transmise par le rayonnement solaire rend possible la vie sur Terre Sa lumiere permet la photosynthese et l energie thermique qu il apporte maintient une temperature en surface permettant la presence d eau a l etat liquide Le Soleil vu dans l ultraviolet 160 lointain 160 UVC image en 160 fausses couleurs 160 La chromosphere les protuberances et la couronne sont les sources essentielles de chaleur et de rayonnement bien plus chaudes que la 160 surface 160 la photosphere Le rayonnement ultraviolet contribue a la desinfection naturelle des eaux de surface et a y detruire certaines molecules indesirables quand l eau n est pas trop turbide 91 10 93 La polarisation de la lumiere solaire ou lunaire de nuit par des materiaux tels que l eau ou les cuticules vegetales est utilisee par de nombreuses especes pour s orienter 91 11 93 91 12 93 Le rayonnement solaire est aussi responsable des climats et de la plupart des phenomenes meteorologiques observes sur la Terre En effet le bilan radiatif global de la Terre est tel que l energie thermique a la surface de la Terre est en moyenne a 99 97 ou 99 98 160 d origine solaire 91 note 1 93 Comme pour tous les autres corps ces flux thermiques sont continuellement emis dans l espace sous forme de rayonnement thermique infrarouge 160 la Terre reste ainsi en equilibre dynamique Le demi grand axe de l orbite de la Terre autour du Soleil couramment appele 160 distance de la Terre au Soleil 160 egal a 149 160 597 160 870 160 700 160 160 3 160 m 91 13 93 est la definition originale de l unite astronomique de symbole 160 au 160 Il faut 8 minutes et 19 secondes pour que la lumiere du Soleil parvienne jusqu a la Terre 91 13 93 Symboles Article detaille 160 Symbole solaire Le symbole astronomique et astrologique du Soleil est un cercle avec un point en son centre 160 x2299 displaystyle odot Etymologie Le mot soleil est issu du gallo roman SOLICULU 91 14 93 forme du latin populaire soliculus non atteste 91 15 93 diminutif du latin classique sol solis designant l astre et la divinite Le latin sol se poursuit dans la plupart des langues romanes 160 italien sole espagnol portugais et catalan sol 91 16 93 Caracteristiques generales Composition chimique Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue 160 Comment faire 160 Le Soleil est une etoile naine jaune qui se compose de 74 160 d hydrogene soit 92 160 de son volume de 25 160 d helium 8 160 de son volume 91 17 93 et d une fraction d elements plus lourds Les elements refractaires observables a la surface du Soleil ont une abondance inferieure a celle observee dans la plupart des etoiles ayant des caracteristiques comparables 91 18 93 Cet ecart de composition serait du a la formation precoce de Jupiter qui aurait isole des poussieres refractaires loin du Soleil plutot qu a une capture par les planetes telluriques 91 18 93 Type spectral Le Soleil est de type spectral G2 V 160 G2 160 signifie qu il est plus chaud 5 160 770 160 kelvins en surface environ et plus brillant que la moyenne avec une couleur jaune tirant sur le blanc Son spectre renferme des bandes de metaux ionises et neutres ainsi que de faibles bandes d hydrogene Le suffixe 160 V 160 ou 160 classe de luminosite 160 indique qu il evolue actuellement comme la majorite des etoiles sur la sequence principale du diagramme de Hertzsprung Russell 160 il tire son energie de reactions de fusion nucleaire qui transforment dans son noyau l hydrogene en helium et se trouve dans un etat d equilibre hydrostatique ne subissant ni contraction ni dilatation continuelles Situation dans la Voie lactee Article detaille 160 Systeme solaire 160 Contexte galactique Il existe dans la Voie lactee plus de 100 millions d etoiles de type spectral identique ce qui fait du Soleil une etoile assez ordinaire bien qu il soit en fait plus brillant que 85 160 des etoiles de la Galaxie qui sont en majorite des naines rouges 91 19 93 Le Soleil gravite autour du centre de la Voie lactee dont il est distant d environ 26 160 673 160 annees lumiere Sa periode de revolution galactique est d environ 220 millions d annees et sa vitesse d environ 250 160 km s equivalente a une annee lumiere tous les 1 160 400 160 ans environ ou une unite astronomique tous les huit jours 91 20 93 91 21 93 91 22 93 Dans cette revolution galactique le Soleil comme les autres etoiles du disque a un mouvement oscillant autour du plan galactique 160 l orbite galactique solaire presente des ondulations sinusoidales perpendiculaires a son plan de revolution Le Soleil traverserait ce plan tous les 30 millions d annees environ d un cote puis de l autre 160 sens Nord Sud galactique puis inversement 160 et s en eloignerait au maximum de 230 160 annees lumiere environ tout en restant dans le disque galactique La masse du disque galactique attire les etoiles qui auraient un plan de revolution different de celui du disque galactique 91 note 2 93 Actuellement le Systeme solaire se situerait a 48 160 annees lumiere au dessus au nord du plan galactique et en phase ascendante a la vitesse de 7 160 km s 91 23 93 Revolution et rotation Article detaille 160 Rotation du Soleil Le Soleil tourne autour du barycentre du Systeme solaire mouvement de revolution ce dernier se situant dans les annees 2000 a un peu plus d un rayon solaire du centre de l etoile donc legerement a l exterieur du Soleil 91 24 93 en raison de la masse de Jupiter environ un millieme de la masse solaire et des autres planetes geantes 91 25 93 Le Soleil tourne egalement sur lui meme mouvement de rotation avec une periode de 27 jours terrestres environ En realite n etant pas un objet solide il subit une rotation differentielle 160 il tourne plus rapidement a l equateur 25 jours qu aux poles 35 jours Deduite des modes de vibration de gravite la vitesse de rotation du cœur a pu aussi etre determinee 160 un tour par semaine environ soit 3 8 fois plus vite que les couches exterieures et intermediaires 91 26 93 91 27 93 Histoire naturelle Articles detailles 160 Evolution stellaire et Formation et evolution du Systeme solaire Formation Le Soleil est une etoile agee d environ 4 57 160 milliards d annees 91 28 93 soit un peu moins de la moitie de son chemin sur la sequence principale 91 29 93 Il s est forme 9 23 milliards d annees apres le Big Bang qui marque l origine de l Univers il y a 13 8 milliards d annees L hypothese des annees 1970 selon laquelle une supernova serait a l origine de l effondrement de la nebuleuse qui a donne naissance au Soleil n est plus credible Une modelisation realisee en 2012 propose un scenario en trois etapes pour expliquer la formation du Soleil et l abondance de magnesium 26 et de nickel 60 dans les meteorites Ces elements sont les produits de la decomposition de deux isotopes radioactifs a la demi vie relativement courte nes dans les etoiles 160 l aluminium 26 demi vie de 717 160 000 160 ans et le fer 60 demi vie de 2 6 160 Ma Pour comprendre la presence de ces elements dans la chimie du Soleil il fallait imaginer une etape pour le fer 60 et une autre pour l aluminium 26 Le cycle de vie du Soleil est similaire a celui d une naine jaune Le diagramme est trop court de deux milliards d annees et il lui manque la 160 courte 160 phase de sous geante Environ 400 millions d annees Ma apres le Big Bang des nebuleuses s effondrent et une premiere generation d etoiles 5 160 000 nait Apres environ 5 160 Ma les plus massives meurent en supernovas et dispersent leurs elements dont l isotope fer 60 Apres encore 2 160 Ma un nuage contenant du fer 60 s effondre et de nouvelles etoiles se forment Cette seconde generation comprend des etoiles tres massives plus de 30 160 masses solaires qui ejectent des vents contenant de l aluminium 26 100 160 000 160 ans plus tard le vent d une de ces etoiles tres massives comprime la matiere qui l entoure Il se forme une coquille de gaz et de poussieres contenant du fer 60 et de l aluminium 26 qui finit par s effondrer et donner naissance il y a 4 568 160 2 160 Ga a une troisieme generation d etoiles 160 de quelques centaines a plusieurs milliers d etoiles jumelles parmi lesquelles le Soleil 91 30 93 Quelques millions d annees plus tard l etoile tres massive a l origine du processus meurt en supernova 160 on l appelle Coatlicue qui signifie 160 mere du Soleil 160 dans la cosmogonie azteque Les sœurs du Soleil a la composition chimique identique se dispersent dans la Voie lactee Le Soleil reste seul 160 les asteroides qui l entourent gardent la trace de sa genealogie sous la forme des derives du fer 60 et de l aluminium 26 160 le nickel 60 et le magnesium 26 91 31 93 Evolution Article connexe 160 Nucleosynthese stellaire Actuellement dans le cœur du Soleil chaque seconde environ 620 millions de tonnes d hydrogene fusionnent pour produire environ 615 7 millions de tonnes d helium 91 32 93 91 note 3 93 La difference de masse de 4 35 millions de tonnes soit 0 7 160 une masse de l ordre de celle de la pyramide de Gizeh 91 33 93 equivaut a l energie lumineuse produite soit 4 160 1026 160 joules par seconde ou watts La part photonique migre lentement vers la surface solaire par rayonnement et par convection puis est emise dans l espace sous forme de rayonnement electromagnetique lumiere rayonnement solaire et de flux de particules vent solaire 91 note 4 93 Evolution de la luminosite du rayon et de la temperature solaires compares aux valeurs actuelles du Soleil D apres Ribas 2010 91 34 93 Le Soleil est dans sa phase lineaire durant laquelle il epuise petit a petit ses reserves d hydrogene Sa luminosite augmente d environ 7 160 par milliard d annees a mesure qu augmente le rythme des reactions de fusion du fait de la lente contraction du cœur Cette phase lineaire a debute quand le Soleil etait age d environ 500 millions d annees et durera jusqu a la rupture de l equilibre hydrostatique Le Soleil etait donc moins brillant dans le passe et sera plus brillant dans le futur Evolution d une etoile de type solaire Le parcours d une etoile d une masse solaire sur le diagramme de Hertzsprung Russell est indique depuis la sequence principale jusqu au dela du stade de la branche asymptotique des geantes Lorsqu il sera age de 10 5 milliards d annees l equilibre hydrostatique sera rompu Le Soleil aura converti tout l hydrogene de son cœur en helium Le noyau d helium se contractera et s echauffera fortement tandis qu une couronne externe du cœur fusionnera l hydrogene en helium liberant davantage d energie par reaction Ses couches superficielles dilatees par le flux thermique croissant et ainsi partiellement liberees de l effet gravitationnel seront progressivement repoussees 160 le Soleil se dilatera d abord lentement sur 500 millions d annees puis plus rapidement sur 500 millions d annees supplementaires pour finalement se transformer en geante rouge Au terme de ce processus le Soleil aura un diametre environ 100 fois superieur a l actuel et sera pres de 2 160 000 160 fois plus lumineux Sa photosphere depassera l orbite de Mercure et de Venus La Terre si elle subsiste encore ne sera plus qu un desert calcine Cette phase de geante rouge durera environ un milliard d annees le Soleil y perdra environ un tiers de sa masse A la fin de sa phase de geante rouge son cœur d helium sera en etat degenere sa temperature augmentant par contraction de l helium produit par la couronne externe du cœur arrivera aux environs de 100 millions de kelvins amorcant les reactions de fusion de l helium pour donner du carbone voir reaction triple alpha ainsi que de l oxygene Cette ignition de l helium sera brutale 160 elle produira un flash de l helium suivi d un rearrangement des couches du Soleil faisant diminuer son diametre jusqu a ce qu il se stabilise a une taille jusqu a dix fois sa taille actuelle soit d environ 10 millions de kilometres de diametre Il sera devenu une sous geante emettant environ 50 fois sa luminosite actuelle La periode de fusion de l helium durera environ 100 millions d annees les noyaux d helium se combineront trois par trois pour former des noyaux de carbone qui peupleront le cœur de la geante rouge produisant un peu d oxygene par ajout d un noyau d helium supplementaire au carbone Durant cette phase le Soleil deviendra plus grand et plus lumineux encore Enfin lorsque l helium au centre du cœur sera entierement transforme en carbone et en oxygene il redeviendra une geante rouge entrant dans la phase de la branche asymptotique des geantes qui durera approximativement 20 millions d annees Dans cette phase deux couronnes de fusion prendront place en son cœur 160 une externe fusionnant l hydrogene une interne fusionnant l helium Dans cette configuration le Soleil sera tres instable les couronnes de fusion variant alternativement de puissance Cela produira de puissantes pulsations qui finiront par souffler les couches externes Le Soleil perdra ainsi environ la moitie de sa masse Le Soleil ne sera plus assez massif pour comprimer son cœur de carbone et atteindre la temperature de 600 millions de kelvins necessaire a la fusion du carbone produisant du neon du sodium et du magnesium 91 35 93 La matiere des couches externes sera repandue dans l espace et donnera naissance a une nebuleuse planetaire Celle ci sera un nuage de gaz tres chaud plus de 10 160 000 160 K compose essentiellement de l hydrogene et de l helium non consommes dans les fusions et d un peu de carbone Elle servira de berceau a de nouvelles etoiles Le cœur de carbone n ayant plus de carburant pour fournir l energie necessaire pour contrecarrer la gravite s effondrera sur lui meme et formera une naine blanche d une taille comparable a celle de la Terre La densite y sera si elevee que le cœur abritera de la matiere electronique degeneree La temperature en surface de la naine blanche atteindra 50 160 000 160 K chaleur emmagasinee lors de l effondrement du cœur Cette chaleur sera emise par un rayonnement de couleur blanche La surface radiative etant extremement faible la naine blanche mettra plusieurs milliards d annees a se refroidir Quand sa temperature sera assez basse son rayonnement thermique sera si faible que la naine blanche sera invisible Elle terminera sa vie en naine noire un cadavre celeste si froid qu il n emet plus aucune lumiere Ce scenario est caracteristique des etoiles de faible a moyenne masse 91 36 93 91 37 93 160 de 0 5 a 4 160 M x2299 displaystyle odot Structure et fonctionnement Structure du Soleil en coupe Bien que le Soleil soit une etoile de taille moyenne il represente a lui seul environ 99 854 160 de la masse du Systeme solaire Sa forme est presque parfaitement spherique presentant un aplatissement aux poles estime a neuf millioniemes 91 38 93 ce qui signifie que son diametre polaire est plus petit que son diametre equatorial de seulement dix kilometres Contrairement aux objets telluriques le Soleil n a pas de limite exterieure bien definie La densite de ses gaz chute de maniere a peu pres exponentielle a mesure que l on s eloigne de son centre Par contre sa structure interne est bien definie Le rayon du Soleil est mesure de son centre jusqu a la photosphere La photosphere est la couche en dessous de laquelle les gaz sont assez condenses pour etre opaques et au dela de laquelle ils deviennent transparents La photosphere est ainsi la couche la plus visible a l œil nu La majeure partie de la masse solaire se concentre a 0 7 rayon du centre La structure interne du Soleil n est pas observable directement De la meme facon que la sismologie permet par l etude des ondes produites par les tremblements de terre de determiner la structure interne de la Terre on utilise l heliosismologie pour mesurer et visualiser indirectement la structure interne du Soleil La simulation informatique est egalement utilisee comme outil theorique pour sonder les couches les plus profondes Noyau Article detaille 160 Noyau solaire On considere que le noyau ou cœur du Soleil s etend du centre a environ 0 25 rayon solaire Sa masse volumique est superieure a 150 160 000 160 kg 160 m 3 150 fois celle de l eau et sa temperature approche les 15 millions de kelvins ce qui contraste nettement avec la temperature de surface qui avoisine les 5 160 800 160 kelvins C est dans le cœur que se produisent les reactions thermonucleaires exothermiques fusion nucleaire qui transforment dans le cas du Soleil l hydrogene en helium tres majoritairement par la chaine proton proton et marginalement par le cycle CNO 91 39 93 Le Soleil tire son energie des reactions de fusion nucleaire qui transforment en son noyau l hydrogene en helium Chaque seconde environ 620 millions de tonnes d hydrogene 3 4 160 1038 160 protons ou noyaux d hydrogene 91 39 93 91 40 93 sont converties en 615 7 millions de tonnes d helium 91 32 93 91 note 3 93 ce qui libere une energie correspondant a l annihilation de 4 26 millions de tonnes de matiere 91 5 93 soit 0 7 160 de la masse initiale 91 41 93 et produit 383 yottajoules 383 160 1024 160 J par seconde 91 5 93 soit l equivalent de l explosion de 91 5 160 1015 160 tonnes de TNT Le taux de fusion nucleaire est proportionnel a la densite du noyau aussi est elle un processus auto regule 160 toute legere augmentation du taux de fusion provoque un rechauffement et une dilatation du cœur qui reduit en retour le taux de fusion Inversement toute diminution legere du taux de fusion refroidit et densifie le cœur ce qui fait revenir le niveau de fusion a son point de depart Aucune chaleur n etant produite en dehors du cœur toute la chaleur du reste de l etoile en provient l energie traversant de nombreuses couches jusqu a la photosphere avant de s echapper dans l espace sous forme de rayonnement solaire ou de flux de particules L energie des photons de haute energie rayons X et gamma liberes lors des reactions de fusion met un temps considerable pour traverser les zones de rayonnement et de convection avant d atteindre la surface du Soleil On estime que le temps de transit du cœur a la surface se situe entre 10 160 000 et 170 160 000 160 ans 91 42 93 Apres avoir traverse la couche de convection et atteint la photosphere les photons s echappent dans l espace en grande partie sous forme de lumiere Chaque rayon gamma produit au centre du Soleil est finalement transforme en plusieurs millions de photons lumineux qui s echappent dans l espace Quelque 1038 160 neutrinos solaires sont egalement liberes chaque seconde par les 1038 160 reactions de fusion de la chaine proton proton mais contrairement aux photons ils interagissent peu avec la matiere et sont donc liberes immediatement Pendant des annees le nombre de neutrinos produits par le Soleil etait mesure plus faible d un tiers que la valeur theorique 160 c etait le probleme des neutrinos solaires qui a ete resolu en 1998 grace a une meilleure comprehension du phenomene d oscillation du neutrino Zone radiative La zone de rayonnement ou zone radiative se situe approximativement entre 0 25 et 0 7 rayon solaire La matiere solaire y est si chaude et si dense que le transfert de la chaleur du centre vers les couches les plus exterieures se fait par le seul rayonnement thermique L hydrogene et l helium ionises emettent des photons qui voyagent sur une courte distance avant d etre reabsorbes par d autres ions Les photons de haute energie rayons X et gamma liberes lors des reactions de fusion mettent un temps considerable pour atteindre la surface du Soleil ralentis par l interaction avec la matiere et par le phenomene permanent d absorption et de reemission a plus basse energie dans le manteau solaire On estime que le temps de transit de l energie d un photon du cœur a la surface se situe entre 10 160 000 et 170 160 000 160 ans 91 42 93 Dans cette zone il n y a pas de convection thermique car bien que la matiere se refroidisse en s eloignant du cœur le gradient thermique reste inferieur au gradient adiabatique La temperature y diminue a deux millions de kelvins Zone convective Granulation solaire Article detaille 160 Zone de convection La zone de convection ou zone convective s etend de 0 8 rayon solaire du centre a la surface visible du Soleil Elle est separee de la zone radiative par une couche epaisse d environ 3 160 000 160 km la tachocline qui d apres des etudes recentes pourrait etre le siege de puissants champs magnetiques et jouerait un role important dans la dynamo solaire Dans la zone de convection la matiere n est plus ni assez dense ni assez chaude pour evacuer la chaleur par rayonnement 160 c est donc par convection selon un mouvement vertical que la chaleur est conduite vers la photosphere La temperature y passe de 2 160 millions a 5 160 800 160 kelvins La matiere parvenue en surface refroidie plonge a nouveau jusqu a la base de la zone de convection pour recevoir la chaleur de la partie superieure de la zone de rayonnement 160 etc Les gigantesques cellules de convection ainsi formees sont responsables des granulations solaires observables a la surface de l astre Les turbulences survenant dans cette zone produisent un effet dynamo responsable de la polarite magnetique nord sud a la surface du Soleil Photosphere La photosphere vue a travers un filtre La photosphere est une partie externe de l etoile qui produit entre autres la lumiere visible Elle est plus ou moins etendue 160 de moins de 0 1 160 du rayon pour les etoiles naines soit quelques centaines de kilometres 160 a quelques dizaines de pour cent du rayon de l etoile pour les plus geantes ce qui leur donnerait un contour flou contrairement au Soleil aux bords nets La lumiere qui y est produite contient toutes les informations sur la temperature la gravite de surface et la composition chimique de l etoile Pour le Soleil la photosphere a une epaisseur d environ 400 160 kilometres Sa temperature moyenne est de 6 160 000 160 K Elle permet de definir la temperature effective qui pour le Soleil est de 5 160 781 160 K Sur l image de la photosphere solaire on peut voir l assombrissement centre bord qui est une des caracteristiques de la photosphere L analyse du spectre de la photosphere solaire est tres riche en information en particulier sur la composition chimique du Soleil La photosphere est maculee d une granulation qui lui donne l aspect d une peau d orange Ce sont des spheres d environ 1 160 000 160 km de diametre composees de gaz chaud remontant vers la surface a pres de 500 160 metres par seconde qui lui donnent cet aspect La surface atteinte elles irradient leur energie et une fois refroidies replongent dans l etoile Chaque sphere de granulation dure huit minutes en moyenne Atmosphere La structure du Soleil au dela de la photosphere est generalement connue sous le nom d atmosphere solaire Elle comprend trois zones principales 160 la chromosphere la couronne et l heliosphere La chromosphere est separee de la photosphere par la zone de temperature minimum et de la couronne par une zone de transition L heliosphere s etend jusqu aux confins du Systeme solaire ou elle est limitee par l heliopause Pour une raison encore mal elucidee la chromosphere et la couronne sont plus chaudes que la surface du Soleil Bien qu elle puisse etre etudiee en detail par les telescopes spectroscopiques l atmosphere solaire n est jamais aussi accessible que lors des eclipses totales de Soleil La chromosphere vue en analyse spectrale Ha Chromosphere La zone de temperature minimum qui separe la photosphere de la chromosphere offre une temperature suffisamment basse 4 160 000 160 kelvins pour qu on y trouve des molecules simples monoxyde de carbone eau detectables par leur spectre d absorption La chromosphere proprement dite est epaisse d environ 2 160 000 160 kilometres Sa temperature augmente graduellement avec l altitude pour atteindre un maximum de 100 160 000 160 kelvins a son sommet Son spectre est domine par des bandes d emission et d absorption Son nom qui vient de la racine grecque chroma couleur lui a ete donne en raison du flash rose soutenu qu elle laisse entrevoir lors des eclipses totales de Soleil Couronne Les eclipses totales de Soleil ici celle du 11 aout 1999 sont la seule occasion de visualiser directement la couronne en blanc et la chromosphere en rose La zone de transition entre la chromosphere et la couronne est le siege d une elevation rapide de temperature qui peut approcher 1 million de kelvins Cette elevation est liee a une transition de phase au cours de laquelle l helium devient totalement ionise sous l effet des tres hautes temperatures La zone de transition n a pas une altitude clairement definie Grossierement elle forme un halo surplombant la chromosphere sous l apparence de spicules et de filaments Elle est le siege d un mouvement chaotique et permanent Difficile a percevoir depuis la Terre malgre l utilisation de coronographes elle est plus aisement analysee par les instruments spatiaux sensibles aux rayonnements ultraviolets extremes du spectre La couronne solaire est composee a 73 160 d hydrogene et a 25 160 d helium Les temperatures sont de l ordre du million de degres Exemple de boucle coronale par le telescope spatial TRACE de la NASA Bien plus vaste que le Soleil lui meme la couronne solaire elle meme s etend a partir de la zone de transition et s evanouit progressivement dans l espace melee a l heliosphere par les vents solaires La couronne inferieure la plus proche de la surface du Soleil a une densite particulaire comprise entre 1 160 1014 160 m 3 et 1 160 1016 160 m 3 soit moins d un milliardieme de la densite particulaire de l atmosphere terrestre au niveau de la mer Sa temperature qui peut atteindre les 5 millions de kelvins contraste nettement avec la temperature de la photosphere Bien qu aucune theorie n explique encore completement cette difference une partie de cette chaleur pourrait provenir d un processus de reconnexion magnetique Heliosphere Debutant a environ 20 160 rayons solaires 0 1 160 au du centre du Soleil l heliosphere s etend jusqu aux confins du Systeme solaire On admet qu elle debute lorsque le flux de vent solaire devient plus rapide que les ondes d Alfven le flux est alors dit superalfvenique 160 les turbulences et forces dynamiques survenant au dela de cette frontiere n ont pas d influence sur la structure de la couronne solaire car l information ne peut se deplacer qu a la vitesse des ondes d Alfven Le vent solaire se deplace ensuite en continu a travers l heliosphere donnant au champ magnetique solaire la forme d une spirale de Parker jusqu a sa rencontre avec l heliopause a plus de 50 160 au du Soleil Le 25 aout 2012 Voyager 1 est devenue la premiere sonde a franchir l heliopause 91 43 93 Chacune des deux sondes Voyager a detecte d importants niveaux energetiques a l approche de cette frontiere 91 44 93 Activite solaire Champ magnetique solaire Article connexe 160 Dynamo solaire Spirale de Parker vue d artiste du champ magnetique solaire Le Soleil est une etoile magnetiquement active Le soleil etant une boule de gaz et de plasma sa rotation n est pas contrainte a une rotation solide On peut ainsi observer une rotation differentielle selon la latitude Cela signifie que la surface du Soleil tourne a une vitesse differente autour de son axe selon la latitude Cette rotation est plus rapide a l equateur qu aux poles Differents effets magnetohydrodynamiques regissent cette rotation differentielle mais il n y a pas encore 91 Quand 160 93 de consensus parmi les scientifiques pour expliquer la cause de cette rotation On appelle cycle solaire l alternance de minima et de maxima d activite solaire apparition de taches solaires intensite et complexite du champ magnetique Le cycle solaire reste inexplique aujourd hui 91 Quand 160 93 On evoque certains modeles de dynamo pour y apporter des explications mais aucun modele auto consistant n est aujourd hui capable de reproduire les cycles solaires Le vent solaire est un flux de particules issu de la couronne solaire en expansion Une partie des particules de la couronne solaire possede une vitesse thermique suffisamment elevee pour depasser la vitesse de liberation gravitationnelle du Soleil Elles quittent alors la couronne en se dirigeant radialement dans l espace interplanetaire En raison du theoreme du gel qui regit le comportement des plasmas tres peu resistifs magnetohydrodynamique ideale comme dans la couronne ou le nombre de Reynolds magnetique est tres eleve le plasma la matiere entraine avec lui le champ magnetique C est ainsi que le vent solaire est muni d un champ magnetique initialement radial A partir de la distance d Alfven qui decrit l equilibre des forces entre la reaction a la courbure des lignes de champs et le moment angulaire du a la rotation du Soleil le champ se courbe Cette courbure est due a la rotation du Soleil Il existe une analogie avec un arroseur rotatif produisant des jets d eau dont les figures forment des spirales Dans le cas du Soleil cette spirale s appelle spirale de Parker du nom de celui qui l a predite dans les annees 1950 91 45 93 Ce vent de particules et ce champ magnetique spirale est le support de l influence du Soleil autour du Systeme solaire C est ainsi qu est definie l heliosphere Taches solaires Tache solaire observees par le Goddard Space Flight Center de la NASA Articles detailles 160 Tache solaire et Cycle solaire Bien que tous les details sur la genese des taches solaires ne soient pas encore elucides il a ete demontre par l observation de l effet Zeeman qu elles sont la resultante d une intense activite magnetique au sein de la zone de convection Le champ magnetique qui en est issu freine la convection et limite l apport thermique en surface a la photosphere le plasma de la surface se refroidit et se contracte Le champ magnetique au niveau d un groupe de taches froides de la photosphere solaire intensite exprimee en Gauss Les niveaux de couleur decrivent la composante du champ magnetique le long de la ligne de visee Les traits blancs illustrent la composante du champ perpendiculaire a la ligne de visee Image obtenue a partir d observations du telescope solaire THEMIS 91 46 93 et traitee par BASS 2000 91 47 93 Les taches solaires sont des depressions a la surface solaire Elles sont ainsi moins chaudes de 1 160 500 160 a 2 160 000 160 kelvins que les regions voisines ce qui suffit a expliquer pourquoi elles apparaissent en contraste bien plus sombres que le reste de la photosphere Cependant si elles etaient isolees du reste de la photosphere les taches solaires ou regne malgre tout une temperature proche des 4 160 000 160 kelvins sembleraient dix fois plus brillantes que la pleine lune La sonde spatiale SoHO a permis de demontrer que les taches solaires repondent a un mecanisme proche de celui des cyclones sur Terre On distingue deux parties au sein de la tache solaire 160 la zone d ombre centrale environ 4 160 000 160 kelvins et la zone de penombre peripherique environ 4 160 700 160 kelvins Le diametre des taches solaires les plus petites est habituellement plus de deux fois superieur a celui de la Terre En periode d activite il est parfois possible de les observer a l œil nu sur le Soleil couchant avec une protection oculaire adaptee Taches solaires observees par un telescope solaire La surveillance des taches solaires est un excellent moyen pour mesurer l activite solaire et predire ses repercussions terrestres Une tache solaire a une duree de vie moyenne de deux semaines Au XIX e 160 siecle l astronome allemand Heinrich Schwabe fut le premier a tenir une cartographie methodique des taches solaires ce qui lui permit de mettre en evidence une periodicite temporelle de leurs occurrences L ensemble des mesures realisees indique un cycle principal dont la periode varie entre neuf et treize ans 11 2 ans en moyenne statistique Dans chaque periode apparait un maximum d activite ou les taches se multiplient et un minimum d activite Le dernier maximum d activite a ete enregistre en 2001 avec un groupe de taches particulierement marque image 91 48 93 91 Quand 160 93 Eruptions solaires Articles detailles 160 Eruption solaire et Sursaut solaire Une eruption solaire ou tempete solaire est un evenement primordial de l activite du Soleil La variation du nombre d eruptions solaires permet de definir un cycle solaire d une periode moyenne de 11 2 ans Les eruptions solaires suivent trois stades chacun d eux pouvant durer de quelques secondes a quelques heures selon l intensite de l eruption Eruption solaire par GOES 2022 Ejection de masse coronale par le GSFC de la NASA et l ESA 2010 Eruption de filament solaire par le Goddard Space Flight Center de la NASA 2012 Image d observation d eruption solaire par Solar Orbiter de l ESA 2019 Effets terrestres de l activite solaire Article detaille 160 Meteorologie de l espace Les aurores polaires sont une manifestation spectaculaire de l activite solaire Les effets terrestres de l activite solaire sont multiples le plus spectaculaire etant le phenomene des aurores polaires egalement appelees aurores boreales dans l hemisphere Nord et aurores australes dans l hemisphere Sud Une prevision de l activite solaire est particulierement importante en vue des missions spatiales Une methode reposant sur des relations entre plusieurs periodes consecutives a ete etablie par Wolfgang Gleissberg La Terre possede une magnetosphere qui la protege des vents solaires mais lorsque ceux ci sont plus intenses ils deforment la magnetosphere et des particules solaires ionisees la traversent en suivant les lignes de champs Ces particules ionisent et excitent les particules de la haute atmosphere Le resultat de ces reactions est la creation de nuages ionises qui refletent les ondes radios et l emission de lumiere visible par les atomes et molecules excites dans les aurores polaires Les vents solaires peuvent egalement perturber les moyens de communication et de navigation utilisant des satellites En effet les satellites a basse altitude peuvent etre endommages par l ionisation de l ionosphere Systeme solaire Representation d artiste du Systeme solaire Rapport de taille entre le Soleil et les planetes du Systeme solaire Article detaille 160 Systeme solaire A lui seul le Soleil represente environ 99 854 160 de la masse totale du Systeme solaire les 0 146 160 restants incluant les planetes surtout Jupiter les cometes et les asteroides Rapport de la masse du Soleil aux masses des planetes Mercure 6 160 023 160 600 Jupiter 1 160 047 Venus 408 160 523 Saturne 3 160 498 Terre et Lune 328 160 900 Uranus 22 160 869 Mars 3 160 098 160 710 Neptune 19 160 314 Soleil et humanite Grandes dates Article detaille 160 Mythe solaire La plus ancienne eclipse solaire repertoriee date de 1223 av J C 91 49 93 elle est representee sur une tablette d argile dans la cite d Ougarit aujourd hui en Syrie Vers 800 av J C a eu lieu la premiere observation plausible d une tache solaire en Chine Environ 400 ans apres les premieres civilisations pensaient que la Terre etait plate et que le Soleil etait un dieu Le philosophe grec Anaxagore avance l idee que le Soleil est un corps grand eloigne de la Terre Il estime son rayon a 56 160 km Ses idees vont a l encontre des croyances de son temps ce qui lui vaut d etre menace puis finalement exile d Athenes La premiere tentative de calcul mathematique de la distance Terre Soleil est faite en 250 av J C par Aristarque de Samos Claude Ptolemee declare en 150 apr J C que la Terre est un corps stationnaire au centre de l Univers Selon lui ce sont le Soleil la Lune et les autres planetes qui tournent autour de la Terre Plus proche de notre epoque en 1543 Des revolutions des spheres celestes Copernic presente son modele d Univers dans lequel le Soleil est au centre et les planetes tournent autour de lui En 1610 Scheiner et Galilee observent independamment les taches solaires avec leurs lunettes astronomiques Cadran solaire Gubelin de Geneve Suisse Peu de temps apres en 1644 Descartes enonce une theorie selon laquelle le Soleil est une etoile parmi bien d autres Entre 1645 et 1715 se trouve la periode durant laquelle on observa peu de taches solaires 160 on appelle cette periode 160 le minimum de Maunder 160 L astronome francais Pierre Simon de Laplace enonce en 1796 l hypothese de la nebuleuse selon laquelle le Soleil et le Systeme solaire sont nes de l effondrement gravitationnel d un grand nuage de gaz diffus En 1811 le physicien et astronome francais Francois Arago etablit la nature gazeuse de la surface du Soleil en montrant que la lumiere emise depuis celle ci n est pas polarisee 91 50 93 En 1845 la premiere image du Soleil est prise par les physiciens francais Hippolyte Fizeau et Leon Foucault La premiere relation entre l activite solaire et geomagnetique a lieu en 1852 premiere observation en 1859 par l astronome amateur Richard Carrington L observation de l eclipse solaire totale de 1860 91 51 93 permet le premier enregistrement d une ejection de masse coronale En 1908 a lieu le premier enregistrement des champs magnetiques des taches solaires par l astronome americain George Ellery Hale Onze ans apres en 1919 les lois de la polarite de Hale fournissent une preuve du cycle magnetique solaire En 1942 est observee pour la premiere fois une emission d ondes radio solaires puis en 1946 a lieu la premiere observation de rayons ultraviolets UV solaires a l aide d une fusee sonde et la temperature de la couronne est evaluee a deux millions de degres Celsius a l aide des raies spectrales La premiere observation des rayons X solaires a l aide d une fusee sonde date de 1949 En 1954 on s apercoit que l intensite des rayons provenant du Soleil varie sur un cycle solaire de 11 160 ans Une observation massive de taches solaires est realisee en 1956 Le vent solaire est observe pour la premiere fois en 1963 par la sonde Mariner 2 En 1973 et 1974 Skylab observe le Soleil et decouvre les trous coronaux En 1982 a lieu la premiere observation des neutrons d une tache solaire par le satellite Solar Maximum Mission SMM En 1994 et 1995 Ulysses sonde lancee par la navette Discovery en 1990 survole les regions polaires du Soleil Histoire des theories et de l observation Rompant avec le geocentrisme Copernic proposa la theorie heliocentrique qui placait le Soleil au centre de l Univers Galilee et Kepler approfondirent ses travaux Vu de la Terre le Soleil semble tourner autour de la Terre phenomene d illusion a l origine de la theorie antique du geocentrisme de l histoire des sciences entre autres defendue par Platon Aristote et Ptolemee Le philosophe grec Anaxagore V e 160 siecle 160 av J C fut un des premiers occidentaux a proposer une theorie scientifique sur le Soleil avancant qu il s agissait d une masse incandescente plus grande que le Peloponnese et non le char solaire d Helios Cette audace lui valut d etre emprisonne et condamne a mort pour atheisme meme s il fut plus tard libere grace a l intervention de Pericles Pour le philosophe Theophraste III e 160 siecle 160 av J C le Soleil est fait de petites particules de feu rassemblees du fait de l exhalation humide 160 en s agglomerant elles constituent le soleil 91 52 93 Planetaire de la revolution copernicienne de Copernic 1773 Au XVI e 160 siecle Copernic est a l origine de la revolution copernicienne avec sa theorie de Terre tournait autour du Soleil contre celle du geocentrisme antique renouant par la avec l hypothese formulee par Aristarque de Samos au III e 160 siecle 160 av J C Au debut du XVII e 160 siecle Galilee inaugura l observation telescopique du Soleil et observa les taches solaires se doutant qu elles se situaient a la surface de l astre et qu il ne s agissait pas d objets passant entre le Soleil et la Terre 91 53 93 160 il affirmait ainsi que le Soleil n etait ni parfait ni immuable ce qui contribua a ses graves ennuis avec les autorites ecclesiastiques Pres de cent ans plus tard Newton decomposa la lumiere solaire au moyen d un prisme revelant le spectre visible 91 54 93 tandis qu en 1800 William Herschel decouvrit les rayons infrarouges 91 55 93 Le XIX e 160 siecle vit des avancees considerables en particulier dans le domaine de l observation spectroscopique du Soleil sous l impulsion de Joseph von Fraunhofer qui observa les raies d absorption du spectre solaire auxquelles il donna son nom La source de l energie solaire fut la principale enigme des premieres annees de l ere scientifique moderne Dans un premier temps plusieurs theories furent proposees mais aucune ne s avera vraiment satisfaisante Lord Kelvin proposa un modele suggerant que le Soleil etait un corps liquide qui se refroidissait graduellement en rayonnant a partir d une reserve de chaleur stockee en son centre 91 56 93 Kelvin et Helmholtz tenterent d expliquer la production d energie solaire par la theorie connue sous le nom de mecanisme de Kelvin Helmholtz Cependant l age estime du Soleil d apres ce mecanisme n excedait pas 20 millions d annees ce qui etait tres inferieur a ce que laissait supposer la geologie 91 note 5 93 En 1890 Joseph Norman Lockyer le decouvreur de l helium proposa une theorie meteoritique sur la formation et l evolution du Soleil 91 57 93 La Terre et le Soleil vus depuis la navette spatiale Endeavour 2008 Il fallut attendre 1904 et les travaux d Ernest Rutherford pour qu enfin une hypothese plausible soit offerte Rutherford supposa que l energie etait produite et entretenue par une source de chaleur interne et que la radioactivite etait a la source de cette energie 91 58 93 En demontrant la relation entre la masse et l energie E mc2 Albert Einstein apporta un element essentiel a la comprehension du generateur d energie solaire En 1920 Jean Perrin suivi par Sir Arthur Eddington proposerent la theorie selon laquelle le centre du Soleil etait le siege de pressions et de temperatures extremes permettant des reactions de fusion nucleaire qui transformaient l hydrogene en helium liberant de l energie proportionnellement a une diminution de la masse 91 59 93 La preponderance de l hydrogene dans le soleil fut confirmee en 1925 par Cecilia Payne Gaposchkin Ce modele theorique fut complete dans les annees 1930 par les travaux des astrophysiciens Subrahmanyan Chandrasekhar Hans Bethe et Carl von Weizsacker qui decrivirent en detail les deux principales reactions nucleaires productrices d energie au cœur du Soleil 91 60 93 91 61 93 Pour finir en 1957 un article intitule Synthese des elements dans les etoiles 91 62 93 apporta la demonstration definitive que la plupart des elements rencontres dans l Univers se sont formes sous l effet de reactions nucleaires au cœur d etoiles telles que le Soleil ce qu on appelle la nucleosynthese stellaire Missions spatiales solaires Programme Pioneer des annees 1960 Les premieres sondes concues pour observer le Soleil depuis l espace interplanetaire furent lancees par la NASA entre 1959 et 1968 160 ce furent les missions Pioneer 5 6 7 8 et 9 En orbite autour du Soleil a une distance similaire a celle de l orbite terrestre elles permirent les premieres analyses detaillees du vent solaire et du champ magnetique solaire Pioneer 9 resta operationnelle particulierement longtemps et envoya des informations jusqu en 1987 91 63 93 Station Skylab 1973 Dans les annees 1970 deux missions apporterent aux scientifiques des informations capitales sur le vent solaire et la couronne solaire La sonde germano americaine Helios 1 etudia le vent solaire depuis la perihelie d une orbite plus petite que celle de Mercure La station americaine Skylab lancee en 1973 comportait un module d observation solaire baptise Apollo Telescope Mount et commande par les spationautes embarques dans la station Skylab fit les premieres observations de la zone de transition entre la chromosphere et la couronne et des emissions ultraviolettes de la couronne solaire La mission permit egalement les premieres observations d ejections de masse coronale et de trous coronaux phenomenes dont on sait aujourd hui qu ils sont intimement lies au vent solaire Vue d artiste du satellite SolarMax Il observa la couronne solaire et les taches solaires de 1984 a 1989 En 1980 la NASA lanca le satellite Solar Maximum Mission plus connu sous le nom de SolarMax concu pour l observation des rayons gamma X et ultraviolets emis par les eruptions solaires dans les periodes de forte activite solaire Quelques mois apres son lancement un dysfonctionnement electronique placa le satellite en mode standby et l appareil resta inactif les trois annees suivantes En 1984 toutefois la mission STS 41 C du programme Space Shuttle Challenger intercepta le satellite et permit de le reparer SolarMax put alors realiser des milliers d observations de la couronne solaire et des taches solaires jusqu a sa destruction en juin 1989 91 64 93 Sonde spatiale japonaise Solar A 1991 Le satellite japonais Yohkoh Rayon de Soleil lance en 1991 observa les eruptions solaires aux longueurs d onde des rayons X Les donnees rapportees par la mission permirent aux scientifiques d identifier differents types d eruptions et demontra que la couronne au dela des regions de pics d activite etait bien plus dynamique et active qu on l avait suppose auparavant Yohkoh suivit un cycle solaire entier mais tomba en panne a la suite d une eclipse annulaire de Soleil le 14 decembre 2001 Il fut detruit en rentrant dans l atmosphere en 2005 91 65 93 Mission solaire SoHO de l Agence spatiale europeenne et de la NASA 1995 Une des plus importantes missions solaires a ce jour est Solar and Heliospheric Observatory ou SoHO lancee conjointement par l Agence spatiale europeenne et la NASA le 2 decembre 1995 Prevue au depart pour deux ans la mission SoHO est toujours active en 2020 91 66 93 Elle s est averee si performante qu une mission de prolongement baptisee Solar Dynamics Observatory est lancee en 2010 Localisee au point de Lagrange 160 L1 entre la Terre et le Soleil auquel la force d attraction de ces deux corps celestes est egale SoHO envoie en permanence des images du Soleil a differentes longueurs d onde En plus de cette observation directe du Soleil SoHO a permis la decouverte d un grand nombre de cometes principalement de tres petites cometes effleurant le Soleil et detruites lors de leur passage les cometes rasantes 91 67 93 La sonde Ulysses 1990 Toutes les observations enregistrees par ces satellites sont prises depuis le plan de l ecliptique En consequence ils n ont pu observer en detail que les seules regions equatoriales du Soleil En 1990 cependant la sonde Ulysses a ete lancee pour etudier les regions polaires du Soleil Elle fit d abord route vers Jupiter et utilisa son assistance gravitationnelle pour se separer du plan de l ecliptique Par chance elle fut idealement placee pour observer en juillet 1994 la collision entre la comete Shoemaker Levy 9 et Jupiter Une fois sur l orbite prevue Ulysses etudia le vent solaire et la force du champ magnetique a des latitudes solaires elevees decouvrant que le vent solaire aux poles etait plus lent que prevu 750 160 km 160 s 1 environ et que d importantes ondes magnetiques en emergeaient participant a la dispersion des rayons cosmiques 91 68 93 Mission Genesis de la NASA 2001 La mission Genesis fut lancee par la NASA en 2001 dans le but de capturer des parcelles de vent solaire afin d obtenir une mesure directe de la composition de la matiere solaire Elle fut severement endommagee lors de son retour sur Terre le 10 septembre 2004 mais une partie des prelevements a pu etre sauvee et est en cours d analyse Mission STEREO de la NASA 2005 La mission STEREO Solar TErrestrial RElation Observatories lancee le 25 octobre 2005 par la NASA a permis pour la premiere fois l observation tridimensionnelle du Soleil depuis l espace Composee de deux satellites quasiment identiques cette mission doit permettre une meilleure comprehension des relations Soleil Terre en particulier en permettant l observation des CME Ejections de Masse Coronale jusqu a l environnement electromagnetique terrestre Sonde Parker 2018 La sonde Hinode lancee en septembre 2006 confirme la presence d ondes magnetiques dans la chromosphere et la couronne solaire ainsi que d ondes d Alfven responsables de l accroissement considerable de la temperature entre la chromosphere 4000 a 8000 kelvins et la couronne un a deux millions de degres 91 69 93 Mission Vigil de l Agence spatiale europeenne vers 2031 La sonde Parker lancee le 12 aout 2018 vise a etudier la couronne solaire partie exterieure de l atmosphere du Soleil qui s etend jusqu a plusieurs millions de kilometres de l astre La future mission de meteorologie spatiale Vigil de l Agence spatiale europeenne est prevue vers 2031 Observation du Soleil et dangers pour l œil Article detaille 160 Observation du Soleil Observation a l œil nu Le Soleil vu de la Terre Regarder le Soleil a l œil nu meme brievement est douloureux et meme dangereux pour les yeux Un coup d œil vers le Soleil entraine des cecites partielles et temporaires taches sombres dans la vision Lors de cette action environ quatre milliwatts de lumiere frappent la retine la chauffant un peu et eventuellement la deteriorant La cornee peut egalement etre atteinte L exposition generale a la lumiere solaire peut aussi etre un danger En effet au fil des annees l exposition aux UV jaunit le cristallin ou reduit sa transparence et peut contribuer a la formation de cataractes Observation avec un dispositif optique Exemple de telescope solaire a filtre optique solaire amateur Regarder le Soleil a travers les dispositifs optiques grossissants par exemple des jumelles un teleobjectif une lunette astronomique ou un telescope solaire depourvus de filtre adapte filtre solaire est extremement dangereux et peut provoquer des dommages irreparables a la retine au cristallin et a la cornee Avec des jumelles environ 500 fois plus d energie frappe la retine ce qui peut detruire les cellules retinales quasiment instantanement et entrainer une cecite permanente Une methode pour regarder sans danger le Soleil est de projeter son image sur un ecran en utilisant une lunette astronomique avec oculaire amovible les autres types de telescopes peuvent etre deteriores par ce traitement Les filtres utilises pour observer le Soleil doivent etre specialement fabriques pour cet usage Certains filtres laissent passer les UV ou infrarouges ce qui peut blesser l œil Les filtres doivent etre places sur la lentille de l objectif ou l ouverture mais jamais sur l oculaire car ses propres filtres peuvent se briser sous l action de la chaleur Les films photographiques surexposes 160 et donc noirs 160 ne sont pas suffisants pour observer le Soleil en toute securite car ils laissent passer trop d infrarouges Il est recommande d utiliser des lunettes speciales en Mylar matiere plastique noire qui ne laisse passer qu une tres faible fraction 1 100 160 000 de la lumiere Eclipses Eclipse solaire du 8 avril 2024 au Canada Les eclipses solaires partielles sont particulierement dangereuses car la pupille se dilate en fonction de la lumiere globale du champ de vision et non selon le point le plus brillant present dans le champ Durant une eclipse la majeure partie de la lumiere est bloquee par la Lune mais les parties non cachees de la photosphere sont toujours aussi brillantes Dans ces conditions la pupille se dilate pour atteindre deux a six millimetres et chaque cellule exposee au rayonnement solaire recoit environ dix fois plus de lumiere qu en regardant le Soleil sans eclipse Ceci peut endommager ou meme tuer ces cellules ce qui cree de petits points aveugles dans la vision 91 70 93 Pas dans la source Les eclipses sont encore plus dangereuses pour les observateurs inexperimentes et les enfants car il n y a pas perception de douleur lors de ces destructions de cellules 91 ref 160 necessaire 93 Les observateurs peuvent ne pas se rendre compte que leur vision est en train de se faire detruire 91 ref 160 necessaire 93 Lever et coucher du Soleil Coucher de soleil Article connexe 160 Radiations dans l atmosphere Durant l aube et l aurore le rayonnement solaire est attenue par la diffusion de Rayleigh et la diffusion de Mie dues a un plus long passage dans l atmosphere terrestre a tel point que le Soleil peut etre observe a l œil nu sans grand danger En revanche lorsque sa lumiere est attenuee par des nuages ou la brume sa luminosite pourrait croitre tres rapidement des qu il en sortirait Un temps brumeux les poussieres atmospheriques et la nebulosite sont autant de facteurs qui contribuent a attenuer le rayonnement Dans la culture Mythes legendes et symbolique Article connexe 160 Mythe solaire Char solaire de Trundholm de la mythologie nordique 1400 av J C Le Soleil est un symbole tres puissant pour les hommes Il occupe une place dominante dans chaque culture D une facon generale il est un principe masculin et actif Toutefois certains peuples nomades d Asie centrale le consideraient comme un principe feminin la Mere soleil 160 c est aussi le cas des shintoistes pour qui le Soleil est le kami Amaterasu la grande deesse sœur de Tsukuyomi le kami de la Lune Meme dans la langue allemande le Soleil est feminin selon son article die Sonne Dans la mythologie nordique les enfants de Mundilfari et Glaur sont Sol deesse du Soleil et Mani dieu de la Lune une idee que J R R Tolkien a reprise dans son œuvre Representation du dieu Apollon dans son char solaire conduit par l Aurore de la mythologie greco romaine Souvent le Soleil represente le pouvoir Cet astre donne la vie et si le Soleil venait a disparaitre ou meme si ses rayons ne nous parvenaient plus la vie s eteindrait sur Terre d ou le symbole de vie donneur de vie Representation du dieu faucon du soleil Re Horakhty de la mythologie egyptienne Dans l Egypte antique Re ou Ra est le dieu Soleil et Akhenaton en fera son dieu unique sous le nom d Aton en instaurant le culte d Aton avec pour capitale egyptienne Heliopolis Dans le Pantheon grec c est Apollon fils de Zeus et de la titane Leto equivalent de Belenos de la mythologie celtique Le dieu Helios personnifie le Soleil dans la Rome et la Grece antiques Les Azteques l appelaient Huitzilopochtli dieu du Soleil et de la guerre le maitre du monde S il n est pas associe a un dieu des gens l ont associe a eux memes comme le roi de France Louis XIV surnomme le Roi Soleil couronne de Dieu La famille imperiale japonaise descendrait d Amaterasu deesse du Soleil Le Japon est aussi connu sous le nom de 160 Pays du Soleil Levant 160 La Chute d Icare histoire metaphorique et allegorique de la mythologie grecque En alchimie le symbole du Soleil et de l or est un cercle avec un point en son centre 160 caractere Unicode U 2609 160 Il represente l interieur avec tout ce qui gravite autour En astronomie comme en astrologie le symbole est le meme En astrologie le Soleil est cense correspondre a la conscience et a la volonte Ainsi la personnalite et les traits de caractere sont souvent attribues aux signes du zodiaque lorsque le luminaire est vu dans un signe du zodiaque on dit que la personne dont on etudie le theme natal est 160 de ce signe 160 Soleil est aussi employe par metaphore en poesie pour 160 jour journee 160 et par analogie aux sens de 160 plein jour 160 de 160 vie publique 160 et de 160 grand homme 160 voir le Roi Soleil 91 71 93 Ces differents sens se retrouvent dans de nombreuses periphrases qui le caracterisent 160 160 l œil du ciel 160 160 le maitre des astres 160 160 l ame du monde 160 160 le seigneur des etoiles 160 160 le pere du jour 160 160 le fils aine de la nature 160 160 le grand flambeau 160 160 etc Dans les arts La Creation du soleil de la lune et des plantes de Michel Ange 1511 Plafond de la chapelle Sixtine du musees du Vatican En peinture La Creation du soleil de la lune et des plantes de Michel Ange 1511 Plafond de la chapelle Sixtine du musees du Vatican La Chute d Icare de Pieter Brueghel l Ancien 1583 En musique O sole mio mon soleil en napolitain chanson d amour napolitaine de 1898 Sunshine standard de jazz americain d Irving Berlin de 1928 En litterature Hymne au soleil poeme d Alphonse de Lamartine tire de son ouvrage Meditations poetiques 1820 Les Fables de La Fontaine 160 Livre VI Le Soleil et les Grenouilles 1668 Le soleil et le vent 160 conte de Leon Tolstoi Les Signaux du Soleil est un roman de S F de Jacques Spitz paru chez Jean Vigneau en 1943 Jusqu au cœur du soleil titre original 160 Sundiver est un roman de science fiction ecrit par David Brin paru en 1980 Le Temple du Soleil bande dessinee Les Aventures de Tintin du dessinateur Herge 1949 Au cinema 1971 160 Soleil rouge de Terence Young avec Charles Bronson Alain Delon et Ursula Andress 2007 160 Sunshine film de science fiction britanniquo americain de Danny Boyle Notes et references Notes en Cet article est partiellement ou en totalite issu de l article de Wikipedia en anglais intitule 160 Sun 160 voir la liste des auteurs Les 0 02 ou 0 03 160 restants proviennent de la Terre elle meme 160 l ensemble des activites humaines actuelles produisent une puissance de l ordre de 0 01 160 de celle de l ensoleillement terrestre C est une situation gravitationnelle tres differente de celle en cours dans le Systeme solaire ou la masse du Soleil peut etre consideree en premiere approximation comme la source unique du champ gravitationnel a et b Ces chiffres varient suivant les sources D une etude a une autre on trouvera dans la litterature scientifique des donnees theoriques variables De ce fait le lecteur pourra constater d eventuelles incoherences dans les sources afferentes a cette information Ces differences proviennent en general du fait que l on inclut ou non l energie emportee par les neutrinos soit un flux energetique neutrinique de 8 8 160 1024 160 W qui represente 2 25 160 du flux energetique lumineux du Soleil de 3 828 160 1026 160 W soit un flux energetique total de 3 916 160 1026 160 W 91 ref 160 necessaire 93 Voir la section 160 Structure et fonctionnement 160 Cette theorie s applique fort bien par exemple a Jupiter References PDF on guidelines for the designations and specifications of optical and infrared astronomical photometric passbands sur le site iau org consulte le 15 decembre 2012 a et b Union astronomique internationale 160 Resolution B2 on recommended zero points for the absolute and apparent bolometric magnitude scales Proposed by IAU Inter Division A G Working Group on Nominal Units for Stellar amp Planetary Astronomy 160 160 Resolution B2 sur les points zero recommandes pour les echelles de magnitudes bolometriques absolue et apparente Propose par le groupe de travail de l UAI interdivision A G sur les unites nominales pour l astronomie stellaire et planetaire 160 29e assemblee generale de l Union astronomique internationale 8206 13 aout 2015 a et b 160 Measuring the Solar Radius from Space during the 2003 and 2006 Mercury Transits 160 sur arxiv org Emilio Marcelo Kuhn Jeff R Bush Rock I Scholl Isabelle F March 5 2012 arXiv 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2020 160 Le cœur du Soleil tourne sur lui meme en une semaine 160 sur CNRS 4 aout 2017 consulte le 22 octobre 2017 en E Fossat P Boumier T Corbard J Provost D Salabert et al 160 Asymptotic g modes Evidence for a rapid rotation of the solar core 160 Astronomy and Astrophysics vol 160 604 8206 aout 2017 p 160 1 17 article no 160 A40 DOI 160 10 1051 0004 6361 201730460 Pierre Yves Bely Carol Christian et Jean Rene Roy 250 reponses a vos questions sur l astronomie 2008 p 160 55 160 4 57 Ga 0 012 Ga 160 Trinh Xuan Thuan Dictionnaire amoureux du Ciel et des Etoiles 2009 p 160 793 160 4 55 160 Ga 160 Sciences et Avenir octobre 2010 p 160 21 160 4 5682 G 160 160 Journee mondiale du Soleil 160 les enigmes de notre etoile 160 Futura Science 3 mai 2012 160 4 57 160 Ga en A Bonanno H Schlattl L Paterno 160 The age of the Sun and the relativistic corrections in the EOS 160 PDF Astronomy and Astrophysics 2002 390 p 1115 1118 Simon Portegies Zwart 160 La traque des sœurs perdues 160 Pour la science 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externes 160 Le soleil de la cosmogonie a la cosmologie 160 Les Nuits de France Culture France Culture 15 juin 2025 160 Sous le Soleil scientifiquement 160 Sciences chrono France Culture 13 jun 2025 Soleil 160 les derniers secrets de notre etoile audio les podcasts de Ciel amp Espace radio Jean Paul Zahn en Le Soleil aujourd hui dans differentes longueurs d onde images SoHO en Le Soleil vu par les amateurs bases de donnees solaires en images Astropixel org 160 nombreuses photographies d eruptions solaire realisees par un astronome amateur Generateur de diagramme solaire graphiques pour la localisation et la date Les horaires du Soleil 160 donne les heures de lever et coucher de Soleil en France et dans d autres pays de l Europe Carte du monde solaire 1884 Carto mondo fr Missions solaires la bataille pour la couronne La Methode scientifique France Culture 7 janvier 2020 video 32 160 Documentaire 160 le Soleil comme vous ne l avez jamais vu 160 32 sur YouTube Astronomy Picture Of the Day APOD fr 160 160 en 160 The Sun and Its Missing Colors 160 sur Astronomy Picture of the Day NASA 7 decembre 2025 consulte le 7 decembre 2025 traduction adaptation francaise fr 160 160 en 160 Closest Ever Images Near the Sun 160 sur Astronomy Picture of the Day NASA 11 aout 2025 consulte le 11 aout 2025 traduction adaptation francaise fr 160 160 en 160 Venus and the Triply Ultraviolet Sun 160 sur Astronomy Picture of the Day NASA 16 mars 2025 consulte le 26 mai 2025 traduction adaptation francaise fr 160 160 en 160 Prominences and Filaments on the Active Sun 160 sur Astronomy Picture of the Day NASA 15 juin 2024 consulte le 6 septembre 2025 traduction adaptation francaise Notices et ressources Notices d autorite 160 VIAF BnF donnees LCCN GND Japon Espagne Israel Tchequie Notices dans des dictionnaires ou encyclopedies generalistes 160 Britannica Brockhaus Den Store Danske Encyklopaedi Gran Enciclopedia Catalana Internetowa encyklopedia PWN Larousse Store norske leksikon Universalis Ressource relative a la litterature 160 The Encyclopedia of Science Fiction Ressource relative a la bande dessinee 160 Comic Vine v 160 mLe Soleil Atmosphere Couronne Ejection de masse coronale Region de transition Photosphere Granulation solaire Supergranulation Tache solaire Facula Chromosphere Spicule Onde de Moreton Structure interne Noyau Zone radiative Zone convective Variation Cycle solaire Dynamo solaire Eruption solaire Heliosismologie Heliosphere Vent solaire Heliogaine Heliopause Cycles solaires 1 1755 1766 2 1766 1775 3 1775 1784 4 1784 1798 5 1798 1810 6 1810 1823 7 1823 1833 8 1833 1843 9 1843 1855 10 1855 1867 11 1867 1878 12 1878 1890 13 1890 1902 14 1902 1913 15 1913 1923 16 1923 1933 17 1933 1944 18 1944 1954 19 1954 1964 20 1964 1976 21 1976 1986 22 1986 1996 23 1996 2008 24 2008 2019 25 2019 2030 26 2030 2041 Eruptions et tempetes solaires liste 774 775 1859 1989 juillet 2012 Articles lies Modele solaire standard Systeme solaire Telescope solaire Eclipse solaire Rayonnement solaire Trou coronal v 160 mSysteme solaire Localisation Nuage local Bulle locale Ceinture de Gould Bras d Orion Voie lactee Sous groupe local Groupe local Feuille locale Volume local Superamas de la Vierge Superamas Vierge Hydre Centaure Superamas Laniakea Complexe de superamas Poissons Baleine Univers local Univers observable Univers Histoire Coatlicue etoile Nebuleuse solaire Modele de Nice Grand Tack Hypothese de l impact geant Theia Grand bombardement tardif Etoile Soleil Planetes Telluriques Mercure Sat Venus Sat Troyens Terre Systeme Sat Lune Troyens Mars Systeme Sat Phobos Deimos Troyens Geantes gazeuses Jupiter Systeme Sat Io Europe Ganymede Callisto Anneaux Troyens Saturne Systeme Sat Mimas Encelade Tethys Dione Rhea Titan Japet Anneaux Troyens Geantes de glaces Uranus Systeme Sat Miranda Ariel Umbriel Titania Oberon Anneaux Troyens Neptune Systeme Sat Triton Anneaux Troyens Planetes naines Reconnues 1 Ceres Troyens 134340 Pluton Systeme Satellites Charon Anneaux 136108 Haumea Sat Hiʻiaka Namaka 136472 Makemake Sat 136199 Eris Dysnomie Potentielles dont gt 600 km 19521 Chaos 20000 Varuna 28978 Ixion 50000 Quaoar Sat Anneau 55565 Aya 55637 Uni 90377 Sedna 90568 Goibniu 90482 Orcus Sat 120347 Salacie Sat Charon 145452 Ritona 174567 Varda Sat 202421 2005 UQ513 208996 Achlys 225088 Gonggong Sat 229762 Gǃkunǁʼhomdima Sat 307261 Mani 523692 2014 EZ51 523794 2015 RR245 532037 Chiminigagua 589683 2010 RF43 674118 2015 KH162 2014 UZ224 Planetes mineures liste 160 Sat 160 liste Groupes orbitaux Vulcanoides hypothetiques Vatira Geocroiseurs Atira Aton Apollon Amor Groupe de Hungaria Ceinture principale Groupe d Alinda Groupe de Griqua Groupe de Cybele Groupe de Hilda Troyens de Jupiter Centaures Damocloides Objets en resonance avec Neptune Ceinture de Kuiper Cubewanos Plutinos Objets epars Objets detaches Sednoides Nuage de Hills hypothetique Nuage de Oort hypothetique Exemples notables 2 Pallas 3 Junon 4 Vesta 10 Hygie 21 Lutece 87 Sylvia 243 Ida Sat 253 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